Pour le secrétaire d’État américain Marco Rubio, l’aide étrangère doit avoir un objectif clair : permettre aux pays bénéficiaires de devenir autonomes.
Lors d’une audition devant la commission des relations étrangères du Sénat, le mardi 20 mai 2025, il déclare : « La meilleure aide étrangère est celle qui prend fin parce qu’elle a atteint son objectif », citant la Corée du Sud comme un exemple inspirant.
Autrefois dépendante de l’aide internationale, la Corée du Sud est aujourd’hui un pays donateur. Ce parcours impressionnant démontre que l’aide, lorsqu’elle est bien orientée, peut conduire à une véritable transformation économique et institutionnelle.
Selon Marco Rubio, l’assistance internationale ne doit pas créer de dépendance à long terme. Elle doit, au contraire, favoriser des réformes durables, renforcer les institutions locales, améliorer les systèmes de santé et d’éducation, et soutenir les efforts de développement.
« Tel doit être l’objectif de notre aide étrangère. Elle doit aboutir à une fin, car elle crée l’autosuffisance », insiste le secrétaire.
Dans un monde confronté à de multiples crises, les États-Unis souhaitent recentrer leur politique d’aide sur l’efficacité, la transparence et les résultats concrets.
L’expérience sud-coréenne devient ainsi une référence pour guider les futures stratégies américaines en matière de coopération internationale.
Ce modèle rappelle qu’un soutien bien structuré peut aider un pays à sortir de la pauvreté, à se stabiliser, puis à contribuer à son tour au développement mondial.