L’Église catholique béatifie Floribert Bwana Chui dimanche 15 juin 2025, à Rome, à la basilique Saint-Paul-hors-les-Murs.
Il devient le quatrième bienheureux de la République démocratique du Congo. Il meurt à 26 ans, en défendant sa foi et ses valeurs.
Mgr Donatien N’shole, secrétaire général de la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO), explique que la béatification est une étape importante dans l’Église.
Un bienheureux est un chrétien qui vit avec foi, honnêteté et courage, et qui meurt avec une grande réputation de sainteté.
Floribert n’est pas prêtre ni religieux. Il est un simple laïc, engagé dans la société. Mgr N’shole affirme que la sainteté se vit aussi dans le travail et la vie de tous les jours, pas seulement dans les églises ou les couvents.
La communauté locale joue un rôle clé dans ce processus. Dans le cas de Floribert, c’est la communauté Sainte Édith qui demande à l’évêque de commencer la procédure.
Un postulateur rassemble alors les témoignages et les documents, avec l’aide d’un promoteur de justice. Ensuite, le dossier part à Rome, où l’Église étudie chaque détail.
Si tout est clair, le pape peut reconnaître officiellement la personne comme bienheureuse.
Mgr N’shole souligne que cette béatification est une fierté pour l’Église du Congo. Il rappelle que le pays a maintenant quatre bienheureux : trois hommes et une femme. Cela montre l’importance de l’Église congolaise en Afrique.
Enfin, la vie de Floribert est aussi un message fort contre la corruption. L’Église promet de renforcer la lutte contre ce fléau à travers des actions concrètes, en s’appuyant sur la Commission Justice et Paix.
Mgr N’shole conclut que Floribert est un exemple pour tous : « La sainteté, ce n’est pas vivre de manière extraordinaire, mais rester fidèle à Dieu chaque jour. »