L’armée israélienne bombarde intensément la bande de Gaza ce dimanche 18 mai 2025. Avant les frappes, elle demande aux habitants de plusieurs quartiers du sud de Gaza de quitter la zone. Elle annonce une “frappe forte” pour répondre aux tirs de roquettes.
Les bombardements font au moins 50 morts selon la Défense civile de Gaza, et plus de 100 morts selon le ministère de la Santé du Hamas.
Des familles entières disparaissent sous les bombes. Les hôpitaux publics du nord de Gaza ferment à cause du siège militaire israélien. Les blessés ne peuvent plus être soignés.
Israël dit vouloir “libérer les otages” et “détruire le Hamas”, en réponse à l’attaque du 7 octobre 2023 qui a fait plus de 1 200 morts en Israël. Depuis, la guerre fait plus de 53 000 morts à Gaza, selon les autorités locales.
Dans le sud d’Israël, des sirènes retentissent à Kissoufim. Deux projectiles partent de Gaza. L’un est intercepté, l’autre tombe dans une zone vide.
Depuis le Yémen, les rebelles Houthis lancent aussi deux missiles vers Israël. L’armée israélienne en intercepte un. Les Houthis disent qu’ils continueront leurs attaques jusqu’à la fin du blocus de Gaza.
Sur le terrain, la population souffre. Les gens prient près des corps à l’hôpital Nasser, à Khan Younès. D’autres fouillent les débris de leurs tentes détruites à Al-Mawassi.
Le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, appelle au cessez-le-feu, mais soutient la position d’Israël.
Le Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, et d’autres dirigeants européens demandent l’arrêt immédiat des violences.
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, décrit la situation à Gaza comme “atroce et inhumaine”.
Des ONG comme Amnesty International et Human Rights Watch accusent Israël de génocide, ce que ce pays refuse. Les négociations entre Israël et le Hamas reprennent à Doha, sans conditions préalables.