Les bombardements israéliens sur la bande de Gaza tuent 103 personnes ce jeudi 15 mai 2025, selon les secours palestiniens.
L’aviation israélienne cible principalement le nord et le sud du territoire, déjà ravagé par plus de 19 mois de guerre.
Dans le nord de Gaza, des habitants témoignent de frappes intenses pendant la nuit. “On finit par avoir peur de jour comme de nuit.
Chaque jour, il y a des morts, chaque jour des blessés. On ne sait pas quand notre tour viendra”, déclare Amir Saleha, un habitant de Jabalia.
Au même moment, une femme enceinte meurt lors d’une attaque près de la colonie israélienne de Bruchin, en Cisjordanie occupée. Israël promet de retrouver les auteurs “par tous les moyens”.
Malgré les appels à une trêve, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu annonce une prochaine entrée “en force” de l’armée pour “vaincre le Hamas”. Il affirme également chercher des pays prêts à accueillir des Gazaouis.
Pendant ce temps, les discussions reprennent à Doha, au Qatar, avec des délégations israélienne et du Hamas. Mais le Hamas accuse Israël de “saper” les efforts de paix par son escalade militaire.
Le président américain Donald Trump, en tournée dans la région, déclare à Doha vouloir que les États-Unis “prennent” le territoire palestinien pour en faire une “zone de liberté”, une idée déjà critiquée à l’international.
Une ONG humanitaire soutenue par les États-Unis prévoit de reprendre les distributions d’aide à Gaza d’ici la fin du mois, alors que la population reste piégée dans une crise humanitaire sans précédent.