La tension monte encore entre l’Ukraine et la Russie. Dimanche 8 juin 2025, le président ukrainien Volodymyr Zelensky accuse la Russie de jouer un jeu “sale et politique” alors qu’un nouvel échange de prisonniers est en préparation.
En parallèle, une attaque russe frappe la région de Dniepropetrovsk, un territoire stratégique situé non loin de Donetsk.
Selon Kiev, les forces russes mènent une nouvelle offensive depuis la région de Donetsk, qu’elles contrôlent en grande partie.
Cette attaque marque un tournant, car c’est la première fois que Dniepropetrovsk est visée à ce point depuis le début du conflit.
La Russie bombarde régulièrement cette zone, notamment la ville de Dnipro, où elle a déjà testé un missile expérimental il y a quelques mois.
Pour l’armée ukrainienne, cette offensive représente un revers. À court d’hommes, elle doit également faire face à l’avancée russe dans la région de Soumy, au nord du pays.
En moins d’un mois, Moscou s’empare d’environ 200 kilomètres carrés dans cette zone frontalière avec la Russie.
Malgré ces violences, les deux pays poursuivent les échanges de prisonniers, seul point d’accord issu des négociations de paix à Istanbul.
Le prochain échange, initialement prévu ce week-end, est reporté de quelques jours. L’Ukraine affirme que la Russie utilise cet accord comme un outil de pression.
Le porte-parole de l’armée ukrainienne, quant à lui, dément toute incursion de l’ennemi dans les territoires contrôlés par Kiev : “L’ennemi n’est pas entré”, assure-t-il.
Zelensky, visiblement irrité, appelle la communauté internationale à ne pas se laisser berner par les gestes de façade de Moscou, qu’il accuse de vouloir gagner du terrain avant tout accord de cessez-le-feu.