La police nationale congolaise a réprimé mardi 09 mars 2021, la marche pacifique organisée par des mouvements citoyens, Lutte pour le changement ( LUCHA) et Filimbi pour exiger la démission du maire de la ville de Kisangani Jean-Louis Alaso, suite à l’insécurité grandissante et l’insalubrité publique au chef-lieu de la province de la Tshopo.
La police a usé de tous ses moyens pour disperser les manifestants devant l’hôtel de ville renseignent les sources surplaces.
Dans leur déclaration qui n’a pas été lue, ces derniers accordent au maire de ville Jean-Louis Alaso 14 jours pour rendre le tablier. Dans cette correspondance dont une copie nous est parvenue, les manifestants ont réitéré plusieurs griefs à l’endroit du maire de Kisangani, Jean-Louis Alasso.
” De l’insalubrité à l’insécurité en passant par le non-paiement des agents de la Mairie et la profanation des tombes, tous les signaux sont dangereusement au rouge,”peut-on lire dans leur document.
Sur le plan sécuritaire, les deux mouvements citoyens ajoutent l’incompétence du maire de la ville. Ils révèlent que la mairie ne répond plus à ses exigences envers la police attitrée pour maintenir la sécurité urbaine.
“Le commandement ville de la Police Nationale Congolaise qui est le service attitré pour vous aider à assurer l’ordre public ne cesse de se plaindre du manque des moyens matériels pour faciliter la mobilité et l’intervention rapide de ses troupes afin de sécuriser la population et ses biens. Cette triste réalité fait de Kisangani une véritable jungle”, peut-on lire.
Quant aux arriérés de salaire des agents de la mairie, la LUCHA et Filimbi prennent la défense, avant de révéler que certains agents sont à leur 20ème mois impayés. Ils rejettent quelconque explication pouvant signifier le déficit financier à la mairie.
Au regard de plusieurs griefs évoqués, la LUCHA et Filimbi exigent la démission pure et simple du Maire endéans 14 jours à dater du mardi 09 Mars 2021 et loin de vouloir la destitution du maire, ces mouvements citoyens annoncent qu’ils iront jusqu’à saisir l’inspection générale des finances pour un audit.
Le Hautpanel