Le conflit entre Israël et l’Iran s’intensifie pour la cinquième nuit consécutive. Dans la nuit du 16 au 17 juin 2025, l’armée israélienne conduit plusieurs frappes de grande envergure contre des cibles militaires en Iran, notamment à Téhéran et dans l’ouest du pays.
Parmi les sites visés, la télévision d’État iranienne IRIB est touchée, provoquant la mort de trois employés et interrompant les émissions en direct.
À Téhéran, des colonnes de fumée s’élèvent dans le ciel, tandis que les sirènes retentissent à plusieurs reprises dans plusieurs régions d’Israël, notamment à Tel-Aviv et Haïfa. Les systèmes de défense anti-aérienne se déploient.
Des missiles tombent dans la région de Gush Dan sans faire de victimes, mais causent d’importants dégâts matériels.
L’Iran promet de continuer les frappes “aussi longtemps qu’il le faudra”. De son côté, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu affirme viser trois objectifs : la fin du programme nucléaire iranien, la destruction de ses capacités balistiques et l’élimination de l’”axe du terrorisme”.
Les grandes puissances appellent à la désescalade. Le G7 reconnaît le droit d’Israël à se défendre, mais insiste sur la protection des civils et appelle à un cessez-le-feu, y compris à Gaza.
Donald Trump, qui quitte prématurément le sommet du G7 au Canada, appelle à “évacuer Téhéran immédiatement”.
Sur le terrain, les habitants de la capitale iranienne fuient en masse. Des embouteillages géants se forment sur les routes du nord.
En Israël, les habitants sortent progressivement des abris, tandis que les secours interviennent dans les zones touchées.
Les tensions atteignent un niveau critique. Paris, Berlin et Londres exhortent Téhéran à revenir rapidement à la table des négociations sur le nucléaire, sans conditions.
Washington maintient ses troupes dans une posture défensive et surveille la situation de près. La crainte d’un embrasement régional est plus forte que jamais.