En décembre prochain en République Démocratique du Congo, auront lieu les élections législatives et présidentielle, après celles de 2018, soldées au niveau de la présidentielle, par la victoire de Félix Tshisekedi, contestée farouchement par Martin Fayulu à l’époque, d’alors candidat dans la course se considérant comme vainqueur après le scrutin, qualifiant d’un « putsch électoral » la victoire du successeur de Joseph Kabila à la tête du pays.
« (…) avec l’ancien président du Kenya (Uhuru Kenyatta : ndlr ) étaient venus me voir parce que Uhuru Kenyatta a participé à la prestation de serment de Monsieur Félix Tshisekedi. Ils sont venus et m’ont envoyé les délégués le même jour pour me dire Monsieur Fayulu, regardez Messieurs Odinga et Uhuru Kenyatta, ils se sont bagarrés et ils vous proposent de prendre une position au sein de ce gouvernement, ils vont créer avec Félix Tshisekedi le poste de vice-président. Je leur ai dit : Vous m’aviez bien regardé ? Vous avez regardé la constitution de la République ? Mais chers amis, pensez-vous que je peux aller comme ça comme un enfant ?» S’interroge le président de l’ECIDé.
Pour rappel, l’opposant Fayulu avait annoncé en juin que son parti ne devrait pas aligner les candidats à tous les niveaux pour les prochaines élections, exigeant que le fichier électoral de la CENI soit audité par des « spécialistes qui savent comment on le fait ». Après qu’il ait claqué la porte du processus électoral, le candidat malheureux à la présidentielle de 2018 n’est pas toutefois contre l’idée de se raviser si ce fichier électoral venait d’être audité par l’Eglise Catholique et l’Eglise du Christ au Congo.