Cinquante enquêteurs de la Police Nationale Congolaise (PNC), dont 10 femmes, ont été formés du 8 au 12 octobre 2020, aux notions de base d’identification et de lutte contre les violences sexuelles basées sur le genre (VSBG), une forme de criminalité dont les principales victimes sont les femmes et les enfants, dans les locaux du commissariat urbain de la PNC du district de la N’Sele.
Cette formation initiée par une équipe spécialisée en violences sexuelles basées sur le genre (VSBG), de la Police de la Mission de l’Organisation des nations unies pour la Stabilisation de la République Démocratique du Congo (MONUSCO), vise à fournir une réponse efficace aux crimes sexuels liés aux conflits en RDC, et à trouver ainsi les meilleures formules pour les réprimer. L’objectif est d’aboutir à la tolérance zéro et à une lutte effective contre l’impunité.
Pour le Chef de la Composante Police MONUSCO, le général Awalé Abdounasir, « ce renforcement de capacité des partenaires est extrêmement important car, selon les dernières statistiques, un grand nombre de femmes et de filles sont victimes de VSBG dans les zones du pays où les conflits armés sévissent ».
Le commissaire de police supérieur principal, Moïse Monsegna Justin, commandant du commissariat urbain du district de la N’Sele, a pour sa part, estimé que « ces Officiers de Police Judiciaire doivent se familiariser avec les différentes notions juridiques entourant ces infractions, car ils seront, demain, en première ligne de la répression des Violences Sexuelles basées sur le Genre sous toutes leurs formes ».
Par ailleurs, l’Adjoint du Chef Secteur UNPOL de Kinshasa, Idrissa CISSE, a quant à lui, noté que cette session vise donc à doter les policiers de la capacité d’apporter des réponses adéquates, attentionnées et respectueuses, qui permettront aux victimes de violences sexuelles basées sur le genre d’être enclines à demander des réparations juridiques et à poursuivre leur démarche par des actions appropriées.
Il a également précisé que «Les Officiers de Police Judiciaire sont le premier maillon et le maillon le plus important dans la chaine pour rendre justice aux victimes », a-t-il conclu.
Le Hautpanel