Depuis plus de deux ans, l’autorité urbaine n’a toujours pas rendu public l’arrêté ministériel fixant les prix de transport en commun et taxi à Kinshasa.
Ce manque de tarif fixe et officiel amène les automobilistes des taxi, taxi-bus , moto-taxi à instaurer l’anarchie et provoquer la tracasserie sur la voie publique.
A l’époque du Gouverneur André Kimbuta, un arrêté portant révision à la hausse du prix de transport en commun, datant du 24 avril 2018, fixait le prix de la course en Taxi à 650 FC contre 500 FC pour certaines courses. Le prix du transport en bus appelés communément Esprit de Vie était fixé à 700 FC et les transports publics “Transco” à 500 FC.
Le tarif le plus élevé était celui qui conduisait vers l’aéroport international de Ndjili ou vers l’Université Pédagogique Nationale (UPN) en quittant le centre-ville pour un coût de 1000 FC en taxi-bus.
Présentement, les automobilistes fixent librement leur prix de transport sans être inquiétés. La difficulté majeure, c’est la route avec les embouteillages et impolitesse des conducteurs. Les uns vous disent que ce sont les policiers qui créent les embouteillages pour percevoir la rançon.
Les autres par contre soutiennent que l’autorité urbaine est même incapable de mettre fin à l’anarchie sur la route. Il y a des taxes sans textes légaux. On perçoit de l’argent sans apporter une petite solution pour la réfection de vieilles routes construites par le colonisateur ou l’ancien régime Mobutiste.
Il y a des accidents qui se font sur les routes mais l’État est incapable d’identifier les coupables, les auteurs d’accidents sont souvent sans numéros d’immatriculation pour des motos , véhicules ou moto taxi.
Il y a moyen de mettre fin à l’anarchie sur la voie publique si l’autorité urbaine prend à bras le corps ce problème.
BMM/ Le Hautpanel