Une catastrophe naturelle secoue Kinshasa ce samedi 14 juin 2025, aux alentours de 3 heures du matin, lorsqu’une forte pluie s’abat soudainement sur plusieurs quartiers de la capitale, notamment à Lemba Terminus.
En pleine saison sèche, cette pluie torrentielle surprend et affole la population. Les habitants, réveillés en sursaut, fuient dans la panique devant la montée brutale des eaux.
Plusieurs avenues sont inondées, des maisons complètement envahies par l’eau, avec des dégâts matériels considérables.
Certains sinistrés tentent de sauver ce qu’ils peuvent, les pieds dans l’eau, les yeux remplis d’incompréhension et de colère.
Des blessés sont signalés, mais aucune perte en vie humaine n’est enregistrée pour l’instant.
La situation est d’autant plus grave que les caniveaux sont bouchés, notamment au niveau du pont Gecoco, où des bouteilles plastiques obstruent totalement l’écoulement de l’eau.
L’urbanisation anarchique et le manque d’entretien des infrastructures aggravent les risques d’inondation et exposent la population à des catastrophes de plus en plus fréquentes.
La question se pose : que se passera-t-il demain si rien n’est fait ? Le gouvernement doit agir en urgence, car la nature ne prévient plus.
Le réchauffement climatique bouleverse les saisons, et Kinshasa en paie déjà le prix fort.
La population attend des réponses concrètes, des mesures immédiates et un plan d’assainissement durable. Car si la saison sèche devient synonyme d’inondation, l’avenir s’annonce encore plus inquiétant.