La Cour d’appel de Kinshasa/Gombe siégeant en matière répressive, au second degré, a ordonné vendredi 02 septembre 2020, la surséance des audiences en attendant la suite que la Cour de cassation donnera à une action initiée par l’un des avocats du collectif de Shangalume NKingi Daniel alias Masaro, au cours d’une audience tenue en chambre foraine au Centre pénitentiaire et de rééducation de Kinshasa (CPRK)
Ce vendredi , la suite du procès en appel de Vital Kamerhe et consorts s’est poursuivie à la prison centrale de Makala. A l’ouverture de l’audience, l’un des avocats conseils du renseignant de Shangalume NKingi a donné la lecture de la déclaration du pourvoi en cassation, avant de demander à la Cour d’appel de surseoir à l’examen de la présente au motif que cette voie de recours aura une incidence sur toutes les parties et sur la suite de la procédure.
Cette décision est prise conformément à l’article 51 de la loi portant procédure devant la Cour de cassation : « Le pourvoi contre les arrêts ou les jugements rendus par les juridictions répressives peut être formé par une déclaration verbale ou écrite des parties au greffe de la juridiction qui a rendue la décision entreprise. Le délai pour ce pourvoi est de 40 jours franc à dater du prononcé de l’arrêt ou du jugement rendu contradictoirement ».
Pour Me Kabengela Ilunga, président du collectif des avocats de Vital Kamerhe, souligne que leur client est serein quand bien même il est admis aux soins.
« Notre client est serein quand bien même il est admis aux soins. On attendra que la Cour de cassation vide l’affaire avant de reprendre le procès ».
Le Hautpanel