En marge de la 58ᵉ session du Conseil des droits de l’homme lundi 24 février 2025, à Genève, la Première ministre de la République démocratique du Congo, Judith Suminwa Tuluka, intensifie ses efforts diplomatiques pour obtenir l’ouverture d’un couloir humanitaire en faveur des victimes de l’occupation rwandaise dans l’Est du pays.
Face à l’urgence humanitaire causée par les combats entre les forces rwandaises et le groupe armé M23/AFC, la Cheffe du Gouvernement a rencontré plusieurs hauts responsables internationaux, dont le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, le Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, Filippo Grandi, le représentant de l’Union européenne, Olof Skoog, et le président suisse, Ignazio Cassis.
Son objectif est de mobiliser un soutien international pour venir en aide aux populations déplacées et aux blessés.
Le blocage de l’aide humanitaire dans les zones occupées aggrave les risques sanitaires, exposant les civils à des épidémies telles que le choléra et le Mpox.
L’Union européenne a promis d’intensifier son assistance, tandis que le HCR a réaffirmé son engagement aux côtés de la RDC.
Antonio Guterres a, quant à lui, mis en garde contre une possible régionalisation du conflit si des mesures immédiates ne sont pas prises.
Le plaidoyer de Judith Suminwa Tuluka souligne l’urgence d’une action concertée pour protéger les populations civiles et garantir l’acheminement de l’aide humanitaire.