Le Kremlin a réagi à la proposition de cessez-le-feu de trente jours, conclue mardi 11 mars 2025 entre Kiev et Washington.
Moscou affirme qu’il est trop tôt pour se prononcer, attendant que les États-Unis fournissent des détails précis sur la mise en œuvre de l’accord.
Si Vladimir Poutine s’était toujours opposé à une trêve temporaire, il n’exclut plus cette possibilité, mais sous condition de respecter les territoires conquis par la Russie.
Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, précise que les émissaires américains vont informer Moscou des modalités exactes de l’accord. Par ailleurs, un échange direct entre Poutine et Trump est envisagé si nécessaire.
L’issue de cette proposition dépendra des réponses russes, alors que la Chine a simplement « pris note » de la proposition.