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“Le complot est réel, le Président Tshisekedi est mal entouré, mal conseillé, son mandat serait en mauvaise posture et avec lui toute la quiétude nationale”.
S’il est loisible de mener une analyse objective de la classe politique, afin d’élucider les rapports idéologiques et rélationnels, qui existent entre acteurs du pouvoir et de l’opposition sous d’autres cieux. Il n’en est pas de même pour ce qui est de la classe politique congolaise.
En effet, entre coalition, nage, uppercut et accord caché d’une part. Et pouvoir dans l’opposition, théatralisation de la scène politique ainsi que partis sans idéologie d’autre part.
Tout porte à croire que la RDC dispose d’une classe politique autre genre, dont l’appréhension necessiterai plus qu’une analyse idéologique et fonctionnelle afin d’en cerner la marche.
L’exercice est d’autant plus délicat, que bon nombre d’observateurs se versent facilement dans les balivernes en essayant, et d’autres passent pour des naïfs ou du moins, semblable aux naïfs.
“Le complot est réel, le Président Tshisekedi est mal entouré, mal conseillé, son mandat serait en mauvaise posture et avec lui toute la quiétude nationale”.
Si le fonctionnement de la classe politique congolaise est délicate à cerner partant d’une analyse idéologique, voici 11 événements regroupés à la suite d’une analyse holistique, qui vont nous aider à comprendre le complot qui vient d’être mis en place par une franche la classe politique congolaise en vue de faire echouer le mandat de l’actuel Président de la Republique, ou du moins de l’interrompre, et ce, qu’importe le coût que celà pourrait avoir sur la quiétude sociale.
Acte 1:”l’annonce par Shadary du retour de Joseph Kabila sur la scène politique”.
Si pour une franche d’observateurs, cela s’agissait d’une simple provocation et pour d’autre d’une erreur de communication.
En ce qui concerne Shadary, il ne s’agissait d’aucune de ces deux hypothèses.
En effet, s’il est de connaissance notoire qu’Herman cohen, a eu à annoncer la fin de Kabila dans 2 ans, comme il avait fait pour le relaxement de JP BEMBA à la CPI, ce n’est pas dans l’ouïe du Dauphin, que celà n’est pas parvenu. Ainsi, en vue d’assurer leurs intérêts, les poulains de l’homme appelé “Shina Rambo” n’ont su trouver mieux que son retour, à ce qu’ils qualifient de “mangeoire”.
En sus de cela, il y a également la politique socialiste menée par le Président “Felix TSHISEKEDI”. La Kabilie tout comme ses pairs internes et externes craignent d’être totalement éclipsé en 2023 si cette dernière politique aboutissait, car le changement pourrait mettre à nue la mauvaise foi qui émaillait leur régime étant aux affaires.
Acte 2: “l’écho apparement sans intérêt direct, faites par les ténors du PPRD de la proposition d’une période transitoire issue d’un dialogue, qui aura pour objectif d’aboutir aux élections dites “crédibles”, porté jusque-là par l’honorable Martin Fayulu, cadre de LAMUKA.
Mais de quel intérêt un parti au pouvoir soutiendrait-il les idées d’une quelconque personne tendant à déboucher aux élections, ce qui aura comme effet immédiat d’interrompre son mandat à sa première année alors qu’il en dispose 5? Ne serait t-il pas parce que nanga est encore à la CENI?
Acte 3: “le discours de Kabund sur la nage et les propos discourtois de Mova Sakanyi sur les uppercuts”.
Simple théatralisation de la scène politique ou moyen de défense face à un parténaire qui se croit plus malin?
Seul la co-illusion en sait davantage.
Quoi que nos analyses nous poussent à opter pour le deuxième dans le cadre de cet examen. Car il est de connaissance notoire que le mariage FCC-CACH est tout sauf une coalition, l’une des preuves la plus patente demeure la composition du cabinet présidentiel.
Acte 4: “l’arrêté du Ministre des finances portant application de l’impôt sur la rémunération professionnelle aux différentes primes permanentes et occasionnelles dont bénéficient les fonctionnaires publics”.
Si la décision en soi est légale, sur pied de l’article 47 de l’ordonnance Loi n°69/009 du 10 février 1969 telle que modifiée et complétée à ces jours.
Il est d’autant plus intéressant et encourageant pour notre fisc , de traiter tous les Congolais sur le même pied d’égalité.
Le moment de sa venue par contre ne résiste pas à la critique.
En effet, entre tension populaire et moult revendications sociales, la plus grande crainte à ce stade, est que les conspirateurs se saisissent de la murmure naissante entre fonctionnaires publics en ce moment, pour y ressortir un soulèvement.
Acte 5: “la caresse des mains entre le Président Felix Tshisekedi et Paul KAGAME”.
Si pour bon nombre d’observateurs, il s’agit d’une mauvaise communication visuelle et provocation. Et pour d’autres d’une stratégie diplomatique.
Nous par contre pensons qu’il s’agit d’un faux pas politique, une mauvaise orientation, qui a contribuée à elducorer davantage le taux de popularité du président de la République à l’Est du pays.
Oui! On peut perdre les points au sondage avant la fin de son mandat cher Monsieur le Président, que vos conseillés juridiques et politiques assument!!
Acte 6: “l’annonce par l’Ambassade américaine en RDC de la venue de 5 firmes américaines qui vont investir dans différents secteurs et le discours pyromane de MUZITO sur une quelconque déclaration de guerre contre le Rwanda”.
Apprécié par un groupe de nationalistes qui ont vu en celà un mecanisme d’accroître le respect entre Etats voisins.
Celà a par contre été vu d’un autre oeil par les analystes politiques que nous sommes.
En effet, l’intention cachée derrière la déclaration de MUZITO est tout sauf nationaliste, sinon le même discours devait être porté par ce dernier étant encore aux affaires, car le même conflit y était déjà.
Dans le concret, cette déclaration ne visait qu’un seul objectif, créer un climat de frayeur afin de saper les efforts diplomatiques fournit par le Président Felix TSHISEKEDI et avec celà la fuite des investisseurs.
Et oui..! chers compatriotes, MUZITO n’a jamais eu l’intention d’attaquer le Rwanda.
Cessons de nous leurrer!
Acte 7: “la revue à la hausse des frais académiques”
Si économiquement cette hausse s’explique par le fait de l’accroissement budgetaire pour l’exercice 2020 et de l’augmentation des salaires des fonctionnaires publics en termes du taux d’échange (de 920 à 1700).
Celà reste tout de même un faux pas politique car le moment est mal choisi et la méthode utilisée n’est pas bonne.
Si Thomas LUHAKA, Ministre de l’ESU, issu du FCC, connait le Congo comme il le prétend, il aurait lu le signe du temps.
Procéder par un entretien entre dirigeants estudiantins avant de décider sur le frais, en lieu et place de convoquer le coordonnateur des étudiants pour le faire signer un document monté et rédiger en intégralité en amont, aurait été la meilleure des méthodes.
La méthode appliquée a été mauvaise, la communication du coordonnateur des etudiants egalement, et la revendication estudiantine est légale!!
En soi ,ce fait a apporté la pièce manquante aux vents de protestations souhaités jusque-là par les conspirateurs.
Art.8: “le discours alarmiste du cardinal AMBONGO sur les menaces d’une balkanisation que doit craindre notre Etat”.
Bien que le risque soit réel, les conclusions portées par cette analyse du cardinal AMBONGO quant à elles poussent à réfléchir.
Et bien chers compatriotes, quand une partie du territoire est menacée, il appartient aux forces armées nationales de la défendre.
La solution à ce fait n’a jamais été un dialogue politique tel que le soutient le cardinal AMBONGO surtout qu’à l’heure actuelle les FARDC font des prouesses sur terrain face aux rebelles.
Que doit-on tirer de ces propos? Que la guerre de l’Est est le fruit des politiciens congolais et de ce fait, il faudrait négocier avec eux de la venue de la paix??
Ou encore, il suffirait qu’on dialogue pour que notre armée devienne républicaine et capable de dompter les ennemis du peuple?? Mais ou serait donc passé la menace rwandaise souligné par MUZITO?
LAMUKA serait-il le camp des belligérants avec lequel il va falloir négocier??
Serait-on face à une autre guerre dite de correction? Devrait-on aussi negocier avec les FDLR comme ça été avec les miliciens RCD et MLC?
En conclusion les propos du cardinal, laissent à désirer et rendent le public dubitatif quant à ce.
Pour qui roule son éminence?
Acte 9: “les propos de KAMERHE lors de la célébration des nonces de la fille à James KABAREBE”.
Outre les 30 vaches offertes à la fille de celui qu’il a traité il y’a 4 ans d’auteur de génocide congolais, la présence de Vital KAMERHE ne s’est point limitée aux simples effets du père Noël, bien au contraire elle a atteint ceux de Judas Iscariot.
Par une simple phrase: ” Nous avons offert 30 vaches pour renforcer les liens entre le KIVU et le RWANDA”.
Si celà paraît etre une simple phrase anodine aux oreilles des fanatiques, et bien ça ne l’est pas dans celles des congolais épris du sens de patriotisme.
Directeur du cabinet du Président de la République, KAMERHE engage plus les intérêts nationaux qu’il ne le fait de sa province du KIVU. Non! Celle-ci n’est pas une erreur de communication. S’il n’a pas parlé de la RDC mais du Kivu pour évoquer un Etat après et non une province de cet Etat.
KAMERHE vient tout juste de plébiscité la nouvelle carte du Rwanda imprimée sur le café arabica “Gorilla”, où on voit le Rwanda s’agrandir jusqu’au nord KIVU.
Ouvrons l’oeil, chers compatriotes!
Acte 10: “Auto-proclamation de NE MUANA NSEMI comme Président de la République”.
Identifié au rang de congolais corrompus dépuis la période des concertations nationales en 2013, lorsqu’il conseilla aux congolais de changer de voiture car le fautif n’était pas le chauffeur. Il n’en faut pas beaucoup pour faire chanter NE MUANA NSEMI, c’est connu et les conspirateurs le savent.
Décidez de faire fléchir le pouvoir à tout prix, ce n’est le demon du tribalisme et de la guerre éthnique que les conspirateurs se réserveront à réssusciter. Et pour celà, il n’en existe pas qui sache le faire mieux que l’ex évadé de la prison centrale de Makala.
Acte 11: “soulevement populaire pour exiger le rabais de frais à l’UNIKIN”.
Si pour les étudiants celà était une simple protestations, pour les conspirateurs de la Republique et leurs infiltrés parmi les étudiants, c’était le début de la pression.
Ces gens sont décidés d’amener Felix TSHISEKEDI au dialogue, de gré ou de force.
Le prochain risque à craindre est le soulèvement des fonctionnaires publics.
Eu égard à ce qui précède, tous ces maux pensaient en amont par des labos maléfiques visent un seul objectif: aboutir à un dialogue politique à tout prix!!
Monsieur le Président vous avez une identité à préserver, un héritage à protéger.
Ne vous laissez pas faire, ne croyez pas à la bonne foi de cet entourage qui n’est venu que s’enrichir.
Après le Sun-city, aller au dialogue dans notre pays n’a plus accouché de bons résultats, les gouvernements qui en sont sortis n’ont été que pilleurs.
Vous avez encore 3 ans au pouvoir, si vous faites le mauvais choix cette population ne vous le pardonnera jamais.
Réfléchissez! Reflechissez encore, et décidez-vous, vous avez la signature alors décidé de vos collaborateurs.
Prenez des décisions fortes même impopulaires soient elles.
Cependant, s’il faille à tout prix rencontrer quelques congolais qui ont des idées pouvant contribuées à la paix à l’Est, organiser des rencontres pas un dialogue.
A mes compatriotes, sortons de la naïveté et manipulation, dans sa configuration actuelle, la classe politique congolaise est composée de moins de 2% de nationalistes.
S’ils veulent nous amener au dialogue même au prix de la quiétude sociale, c’est parce qu’il y va de leur intérêt personnel et non le nôtre.
Que Dieu bénisse le Congo.
Césaire odimba, la plume libre.
Analyste indépendant.