Le ministre des Transports et voies de communication, Didier Mazenga Mukanzu, a inspecté jeudi 10 septembre à Kinshasa, les différents ports privés qui longent le fleuve Congo, afin de s’imprégner de la réalité sur terrain et de lancer l’opération d’identification de différentes installations portuaires sur le bief fluvial de la République démocratique du Congo.
Cette visite du ministre des transports est consécutive à la décision du dernier conseil des ministres, de procéder à la fermeture des ports privés opérant dans l’illégalité et la clandestinité le long du fleuve Congo, en vue de permettre aux ports de la Société commerciale des transports et des ports (SCTP) de jouer son rôle d’épine dorsale de l’économie congolaise et renflouer les recettes de l’Etat.
Le ministre des Transports et sa délégation composée du vice-ministre des Transports, Jacques Yuma, du secrétaire général aux Transports et voies des communications, Donat Bagula Mugangu et de Mme Tunda, responsable de la Direction de la marine, ont visité trois ports, à savoir le port de la Nouvelle compagnie africaine d’Exportation (NOCAFEX), d’AVC et celui d’ANTRIAC.
Durant cette visite, le ministre des Transports a invité les responsables de ces trois ports à présenter endéans 24 heures, auprès de ses services, les différents documents, entre autres l’attestation sur les études barométriques réalisées par la Régie des voies fluviales (RVF), l’autorisation de construction du quai, délivrée par la Direction de la marine ainsi que d’autres documents les autorisant à fonctionner.
Pour rappel, la Société commerciale des transports et des ports (SCTP), est une société anonyme de la République démocratique du Congo, dont la mission est d’assurer le désenclavement des entités par voies fluviale et ferroviaire.
Le Hautpanel