À l’invitation du prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, le président américain Donald Trump rencontre ce mercredi 14 mai 2025, son homologue syrien Ahmad al-Sharaa.
Cette rencontre marque un tournant diplomatique majeur au Moyen-Orient, avec la participation par téléphone du président turc Recep Tayyip Erdogan.
Le président Erdogan félicite Donald Trump pour la levée des sanctions contre la Syrie et promet de collaborer étroitement avec l’Arabie saoudite pour encourager la paix et le développement dans la région. Le prince héritier, de son côté, salue cette décision qu’il qualifie de courageuse et porteuse d’espoir.
Donald Trump remercie ses homologues pour leur amitié et leur soutien. Il s’adresse au président Al-Sharaa avec des mots forts, estimant que celui-ci dispose d’une formidable opportunité pour accomplir un exploit historique au service du peuple syrien.
Il l’encourage à s’engager pour la paix en signant les accords d’Abraham avec Israël, à expulser les groupes terroristes étrangers présents en Syrie, y compris les factions palestiniennes armées, à collaborer avec les États-Unis pour empêcher toute résurgence de l’État islamique, et à prendre la pleine responsabilité des centres de détention de l’organisation dans le nord-est du pays.
Le président Al-Sharaa exprime sa gratitude envers les dirigeants présents pour cette initiative. Il souligne que le départ des forces iraniennes représente une nouvelle chance pour la Syrie.
Il affirme partager les objectifs américains en matière de lutte contre le terrorisme et d’élimination des armes chimiques.
Il réaffirme également son attachement à l’accord de désengagement signé en 1974 avec Israël.
En conclusion, Ahmad al-Sharaa exprime son ambition de voir la Syrie jouer un rôle clé dans les échanges commerciaux entre l’Orient et l’Occident.
Il lance un appel aux entreprises américaines pour venir investir dans les secteurs stratégiques du pétrole et du gaz syrien.
Lors de la rencontre, les dirigeants évoquent aussi les guerres en Ukraine et à Gaza, mettant en avant la nécessité d’une stabilité durable au Moyen-Orient et dans le monde.