Les États-Unis demandent mardi 10 juin 2025, le retrait total des troupes rwandaises de la RDC avant de signer un accord de paix entre Kinshasa et Kigali.
Ce projet d’accord vient des responsables américains. Il oblige le Rwanda à retirer ses soldats, ses armes et ses équipements militaires présents dans l’est de la RDC.
Le Rwanda dit qu’il est en RDC pour se défendre contre les groupes armés comme les FDLR. Pourtant, plusieurs diplomates et analystes disent que 7 000 à 12 000 soldats rwandais sont sur le terrain, aux côtés du M23.
Ce groupe rebelle, accusé d’être soutenu par le Rwanda, prend rapidement le contrôle de plusieurs grandes villes congolaises.
Les États-Unis veulent la paix dans cette région très riche en minerais comme l’or, le cobalt ou le lithium. Ils espèrent ainsi attirer de gros investissements.
En avril, les ministres des Affaires étrangères du Congo et du Rwanda signent déjà une déclaration à Washington. Aujourd’hui, les Américains proposent un projet plus complet.
Ce texte propose un mécanisme de sécurité avec des observateurs militaires étrangers. Il vise à rassurer le Rwanda et à contrôler les milices hutu encore actives en RDC.
Il demande aussi à Kinshasa d’ouvrir un dialogue avec le M23, ce que le gouvernement congolais refuse jusqu’à présent. Pour Kinshasa, le M23 est un groupe terroriste.
Un conseiller du président Tshisekedi affirme clairement que le retrait des troupes rwandaises est une condition non négociable.
De son côté, le Rwanda ne réagit pas encore officiellement, mais prépare une réunion technique avec les Congolais à Washington.
En même temps, le Qatar continue sa médiation avec le M23, mais les résultats restent limités. Les rebelles refusent encore de quitter les zones qu’ils occupent.
Le projet américain veut que le Rwanda fasse tout pour que le M23 se retire, comme promis à Doha.
Pendant que le risque de guerre régionale augmente, les États-Unis accentuent leur pression politique et économique pour forcer le Rwanda à se retirer.