Plusieurs milices puissantes en Irak, soutenues par l’Iran, acceptent dimanche 06 avril 2025, de désarmer pour éviter une confrontation directe avec les États-Unis, dirigés à nouveau par Donald Trump.
Des discussions avancées ont lieu entre le Premier ministre irakien Mohammed Shia al-Sudani et les chefs de groupes armés chiites comme Kataib Hezbollah, Nujabaa ou encore Kataib Sayyed al-Shuhada.
Depuis janvier, des avertissements américains poussent Bagdad à agir. Washington menace de frappes ciblées si les milices ne cessent leurs activités.
En réponse, plusieurs groupes commencent à quitter leurs bases et à limiter leur présence dans les grandes villes comme Mossoul ou Anbar.
Certains commandants changent fréquemment de téléphone et de lieu de résidence par crainte d’attaques.
Ces groupes, réunis sous la bannière de la Résistance islamique en Irak, comptent environ 50 000 combattants et disposent de missiles longue portée.
Ils ont mené de nombreuses attaques contre Israël et les forces américaines en Irak et en Syrie depuis le début de la guerre à Gaza en octobre 2023.
Face à cette pression, les milices envisagent désormais de se transformer en partis politiques ou d’être intégrées dans l’armée irakienne.
L’Iran, via sa force d’élite des Gardiens de la révolution, leur donne la liberté de prendre les décisions nécessaires pour éviter une guerre ouverte avec les États-Unis.
Bagdad tente d’équilibrer ses relations avec Washington et Téhéran, alors que l’Axe de la résistance iranien montre des signes de faiblesse.
Le gouvernement irakien promet de mettre toutes les armes sous contrôle de l’État grâce au dialogue. Mais les États-Unis restent prudents et demandent des actes concrets.
Selon plusieurs analystes, ce désarmement pourrait marquer un tournant majeur dans la stabilité de la région, s’il est mené jusqu’au bout.