L’Iran condamne fermement l’utilisation politique du Conseil des gouverneurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) par trois pays européens – la France, le Royaume-Uni, l’Allemagne – ainsi que les États-Unis.
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmail Baqaei, rejette la résolution adoptée ce jeudi 12 juin 2025, qu’il juge injustifiée, infondée et oppressive.
Selon lui, cette résolution, basée sur un rapport politique du directeur général de l’AIEA, vise à faire pression sur l’Iran pour qu’il abandonne ses droits légitimes dans l’utilisation pacifique de l’énergie nucléaire.
Il affirme que la République islamique prendra toutes les mesures nécessaires pour protéger les intérêts de son peuple.
Baqaei insiste sur le fait que les accusations portées contre l’Iran, selon lesquelles celui-ci ne respecterait pas ses obligations internationales, sont fabriquées et dénuées de fondement.
Il critique également le directeur général de l’AIEA, l’accusant de partialité et de nuire à la crédibilité de l’Agence.
Le porte-parole rappelle que depuis plus de vingt ans, les pays occidentaux imposent à l’Iran des sanctions illégales et des menaces, en prétextant des préoccupations liées au nucléaire.
Malgré cela, l’Iran poursuit son développement technologique grâce à la détermination de sa jeunesse.
Baqaei remercie la Chine, la Russie, le Venezuela, Cuba, le Nicaragua et la Biélorussie pour leur soutien à l’Iran, ainsi que tous les pays qui rejettent ou s’abstiennent face à cette résolution.
Il réaffirme enfin l’engagement de l’Iran à défendre ses droits dans le cadre de la Charte des Nations Unies et du Traité de non-prolifération.