Martin Fayulu Madidi , président de l’Engagement pour la Citoyenneté et le Développement, (ECIDE), a tenu hier lundi 13 Janvier 2020, à Kinshasa une conférence de presse sur les risques de balkanisation que courent la RDC .
Le président de l’Ecidé, a appelé au maintien de la marche programmée le vendredi 17 janvier contre la balkanisation de la RDC.
Cependant, l’hôtel de ville de Kinshasa aurait refusé d’autoriser cette marche, qui prévoyait comme point de départ la place Pascal, dans la commune de Masina à 8 heures pour chuter en milieu d’après-midi, 15 heures, à l’Echangeur de Limete où était prévue une cérémonie de dépôt de gerbe de fleurs aux pieds de la statue de Patrice Emery Lumumba.
“Nous allons marcher quoiqu’il arrive”, promet Martin Fayulu en réaction à l’éventuel refus de l’Hôtel de ville de Kinshasa d’autoriser la marche prévue le vendredi prochain 17 janvier. “Nous sommes indignés par le projet de balkanisation de notre pays et nous voulons dire que nous sommes contre ce complot. Nous marchons pour que tout le monde sache que le peuple congolais ne laissera jamais son pays être balkanisé”, a martelé Martin Fayulu devant la presse.
Le président de la Dynamique pour la vérité des urnes, demande au Gouverneur de Kinshasa, Gentiny Ngobila, de “s’occuper d’abord de la propreté de la ville”.
Il fait savoir que le projet de la partition de la RDC s’est accéléré. Selon ses estimations, le complot de balkanisation de la RDC serait exécuté à ce jour à 70 %. “Si Kabila, dans l’évolution de la balkanisation sur l’échelle de 100 avait déjà fait 55%, Félix Tshisekedi en une année a fait 15%”, estime Martin Fayulu. Celui-ci accuse l’ancien président Joseph Kabila d’être venu avec la mission de fragiliser la République Démocratique du Congo.
Et ce plan de partitionner la RDC, selon le président de l’Engagement pour la Citoyenneté et le Développement, se fait en deux étapes. ” C’est une balkanisation par étape. On va d’abord faire une balkanisation économique et puis la balkanisation physique “, explique Martin Fayulu. Il illustre cette balkanisation économique par les activités économiques entre la ville de Goma et le Rwanda, isolant ainsi Kinshasa. ” Vous avez des gens qui sont à Goma, ils commercent beaucoup plus avec le Rwanda. On veut isoler toute cette région là avec Kinshasa, pour que les gens disent pourquoi nous devons toujours dépendre de Kinshasa”, indique Martin Fayulu.
Le Hautpanel