30 décembre 1998 – 30 décembre 2021, cela fait exactement 23 ans que la République Démocratique du Congo (RDC) a enregistré sur son sol, un affreux évènement, le massacre de Makobola, une attaque perpétrée par des rebelles rwandais contre la population congolaise.
Plusieurs citoyens congolais sont tués , lors de cette attaque rebelles dans ce village du Sud-Kivu, à l’est du pays, faisant plus de 600 morts.
23 ans après , quel est le sort réservé aux coupables qui ont versé le sang des congolais sur leur propre territoire national ?
CE JOUR-LA… 30 décembre 1998, des populations civiles sont sauvagement massacrées à Makobola (dans le Sud-Kivu) par des éléments du RCD. Au total, 612 personnes (dont une grande partie constituée de femmes et enfants) sont tuées, la plupart calcinées dans leurs maisons. pic.twitter.com/sP6cOTnzJr
— Benjamin Babunga Watuna (@benbabunga) December 29, 2021
L’Honorable député national, Juvenal Munobo, a également publié en ce jour, un temoignage tiré du Livre Blanc du Ministère des Droits humains , numéro spécial d’Octobre 2001 , intitulé « La Guerre d’agression en République Démocratique du Congo : Trois ans de massacres et de Génocide ».
” Un extrait du rapport de la coordination des jeunes de la société civile du Kivu (COJESKI) qui est reproduit dans ” le Recueil des témoignages sur les massacres commis à l’Est du Congo/Zaire par les armées du Rwanda, de l’Ouganda et du Burundi”, décrit brièvement le bilan des massacres collectifs commis à Uvira avant ” l’hécatombe de Makobola” , en ces termes :
“A Uvira , (…), 326 ont été repêchés dans la Rivière Rushima, non loin de Luberizi ; 547 corps retrouvés enterrés dans une fosse commune à Buegera, 138 corps découverts dans un chantier , dans la localité de Luvungi ; 23 cadavres reconnus vers Lemera, près de la rivière Nyaboronko et du village de Kabamba ; tout cela entre les 21 et 22 décembre 1998”.
Mais de toutes ces tueries collectives, le chef d’oeuvre de l’armée patriotique rwandaise , dans le territoire d’Uvira, demeure les massacres tristement célèbres de Makobola, peut-on lire dans ce livre.
“Jusqu’au 30 décembre 1998, les Maï -Maï sont maîtres de Makobola. Vers 10heures, les renforts des troupes rwandaises arrivent par camions à Haindava et débutent les massacres : 1ère victime, Maman Nabyocucwa, ensuite la famille Dunia Iluta”, a rapporté le député national, Juvenal Munobo, citant le témoignage de l’Abbé Jacques Bulambo tiré du Livre Blanc.
"Jusqu'au 30 déc.1998,les mai mai sont maîtres de Makobola.Vers 10h,les renforts des troupes rwandaises arrivent par camions à Haindava et débutent les massacres:1ère victime,Maman Nabyocucwa,ensuite la famille Dunia Iluta"(Témoignage de l'Abbé Jacques Bulambo ds le Livre Blanc) https://t.co/QkOwKk87rS pic.twitter.com/R6XyV7q33v
— Juvénal MUNUBO (@juvenalmunubo) December 30, 2021
Le Hautpanel