Les présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat , respectivement , Christophe Mboso N’Kodia Pwanga et Modeste Bahati Lukwebo, se sont rencontrés ce lundi 16 août 2021, pour discuter de l’évolution des travaux de la commission paritaire mise en place à la chambre basse du parlement pour examiner les dossiers individuels des délégués désignés par les composantes à la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
Au sortir de cet entretien entre les deux personnalités du pays, le speaker de l’Assemblée nationale Mboso N’kodia , s’est exprimé en ces termes :
« J’en ai profité pour faire un rapport sur l’évolution des travaux de la commission mise en place, pour examiner les délégués désignés par les composantes. Nous en avions fait état. J’ avais également fait état du délai supplémentaire que nous avons accordé aux confessions religieuses afin qu’elles arrivent à trouver une solution au problème de désignation du président de la CENI et d’un membre de la plénière. Donc, nous avons parlé de toutes ces questions, tout marche bien », a-t-il dit.
Christophe Mboso a précisé que ceux qui parlent de forcing, qu’« Il n’y a pas de forcing ».
Et d’ajouter : « Nous avons conçu un consensus au sein de l’Assemblée nationale, entre la majorité parlementaire et l’opposition, cela nous a permis de voter la proposition de loi organique qui a été promulguée par le chef de l’Etat. Maintenant nous sommes au stade de l’application. Les composantes reconnues par la loi et qui ont obtenu un quota pour désigner leurs membres au sein de la CENI, nous leur avons demandé de déposer les dossiers , c’est ce qui est en train d’être fait en commission. Quant aux composantes qui n’ont pas déposé les dossiers de leurs délégués, leur quota restera vacant , Il n’ y a pas de forcing ».
« Nous avons accordé deux fois des délais supplémentaires aux confessions religieuses. Elles vont se concerter, certainement le Saint Esprit va les inspirer pour qu’elles parviennent à une solution. Que le peuple soit calme et surtout ne suive pas ceux qui ont mis en place la stratégie du pourrissement et du blocage. Il faut que les confessions religieuses parviennent à une solution parce que la question électorale est un enjeu majeur, chacun doit s’impliquer. C’est par là que les hommes politiques entrent sur le scène politique. On va tenir compte de toutes les opinions, mais nous allons travailler dans la légalité », a souligné Christophe Mboso.
Le Hautpanel