Le Commandant de la Force EACRF, le Major Général Kiugu, a rencontré, vendredi 13 octobre 2023, le Lieutenant Général Rodrigues, Commandant Force de la MONUSCO et a rendu séparément une visite de courtoisie au Gouverneur du Nord-Kivu/Commandant Militaire, le Général-Major Peter Cirimwani à Goma, pour discuter de la situation sécuritaire actuelle et de ses effets sur la protection des civils, peut-on lire dans un communiqué de cette force régionale de l’Afrique de l’Est sur X (ex-Twitter).
Les deux commandants ont discuté des récents affrontements entre groupes armés et de leurs effets sur la population locale de la province.
Rencontrant le Commandant de la Force de la MONUSCO, le Général de Division Kiugu a reconnu l’importance de la collaboration entre tous les acteurs et parties prenantes pour trouver une résolution pacifique aux causes sous-jacentes du conflit dans la région.
Il a souligné que les récents affrontements entre les groupes armés affectent les progrès des efforts de paix et de stabilité que les chefs d’État de la CAE continuent de préconiser. Tous deux ont convenu de garantir que l’EACRF et les FARDC coopèrent, guidées par le mandat de l’EACRF, afin d’atteindre le résultat souhaité.
Au cours de la réunion avec le Commandant Force de la MONUSCO, le Commandant Force de l’EACRF a évoqué la nécessité d’engagements stratégiques opportuns entre les dirigeants de l’EACRF, de la MONUSCO et des FARDC sur des plans conjoints visant à remédier à la situation sécuritaire dans les territoires de Masisi, Nyiragongo et Rutshuru.
Il a réitéré l’engagement de la Force en faveur de la mise en œuvre du mandat et des autres directives des chefs d’État de la CAE, la POC ayant priorité.
Le lieutenant-général Rodrigues a déclaré que la MONUSCO est prête à collaborer et à soutenir tous les efforts de l’EACRF et des FARDC dans les limites du mandat de la Force.
Il a reconnu que la détérioration de la situation sécuritaire attribuée aux affrontements en cours entre le M23 et le Wazalendo à Masisi et dans certaines parties du territoire de Rutshuru a conduit à des déplacements massifs de populations locales, aggravant la crise humanitaire déjà existante.
Le Hautpanel