Le président du Football Club Renaissance du Congo, l’évêque Pascal Mukuna, ne reconnaît pas Max Mayaka comme un sympathisant du FC Renaissance du Congo de Kinshasa, a-t-il déclaré dans un média de Kinshasa parvenu vendredi à l’ACP.
Selon ce média, l’évêque Mukuna, qui a fait cette déclaration audio à partir de la prison de Makala, a confié que Max Mayaka essaie de remuer ciel et terre pour s’offrir la conduite des affaires du FC Renaissance du Congo à son absence au moment où il est provisoirement détenu à la prison de Makala. «Je me porte bien et j’ai une santé de fer», a-t-il tranché en parlant de son état de santé en ajoutant à propos de l’équipe : « En ce qui concerne la situation qui prévaut actuellement au sein de l’équipe, je vous autorise de rendre public le contenu de cet entretien que vous avez eu avec moi, plus précisément en la mettant à la portée des supporteurs du FC Renaissance du Congo. »
Au sujet de Max Mayaka, Pascal Mukuna n’a pas mâché les mots : «Cela fait bientôt six ans que cette équipe existe. Et durant toute cette période, nulle part nous avons eu un quelconque don d’une paire des bottines, d’un ballon voire un dollar américain pour l’équipe de Renaissance. D’ailleurs, à ma connaissance, Max Mayaka n’a jamais fait partie des membres de l’écurie vert-blanc-orange. Nous l’avons connu au sein du DC Motema Pembe et jamais son ombre n’a plané parmi nous et ne nous a jamais accompagné à la création de Renaissance.»
Il a situé les circonstances exactes de son contact avec Max Mayaka dans le parcours de Renaissance du Congo : «Bien après la création de notre équipe, Max Mayaka nous a approché sous le statut d’intermédiaire entre Renaissance et certains partenaires sur un dossier pour lequel nous n’avons pas vu clair et qui s’était clos de cette manière sans aller plus loin», ajoutant : «Il n’y a pas longtemps qu’il est revenu sur un autre dossier avec le même mode opératoire.
Il est très friand des réseaux sociaux et des médias locaux. A travers ces différents canaux, nous tous comme toute l’opinion sportive nationale avions appris les déclarations de Max Mayaka selon lesquelles il avait traduit Renaissance en justice pour 4 millions de dollars américains que Renaissance lui devait. En d’autres termes, Max Mayaka était et est encore en procès avec Renaissance. Je ne sais pas pour qui il prend Renaissance, ses dirigeants et ses sympathisants ? Nous lui demandons un peu de retenue.»
Pour l’évêque Pascal Mukuna, Si Max Mayaka avait besoin de faire un geste à l’équipe pour laquelle il aurait de bonnes idées, il n’avait qu’à approcher le comité de Renaissance ou, au mieux, son président.
Tant qu’il n’a fait aucune démarche dans ce sens, rien ne peut lui être favorable. Cela suppose que ce qu’il fait n’est qu’une aventure sans lendemain. «Personne ne peut troubler le FC Renaissance du Congo qui est devenu un patrimoine national. Le mieux que Max Mayaka peut faire c’est d’arrêter sa démarche », a-t-il préconisé non sans revenir sur sa situation de prisonnier : «Je ne mourrai jamais au Centre pénitentiaire de rééducation de Kinshasa (CPRK), ex-prison centrale de Makala. Bientôt les chaînes seront brisées au nom de Jésus.»
Il a conclu en exhortant les Renais à ne pas prêter foi à la démarche de Max Mayaka qui ne se soucie même pas de rencontrer les dirigeants de Renaissance.
Max Mayaka a été reçu en audience jeudi 6 août par le ministre des Sports et Loisirs, Amos Mbayo Kitenge, pour lui expliquer sa volonté de venir au chevet du FC Renaissance du Congo en l’absence de Pascal Mukuna encore en prison. Deux jours plus tôt, il avait fait la même démarche auprès du président de la Fédération congolaise de football association (FECOFA), Constant Omari Selemani dans le même but.
Le Hautpanel