Les candidats président de la République, Théodore Ngoy, Constant Mutamba, Martin Fayulu, Loli Nkema Liloo, Jean-Claude Baende, Denis Mukwege, Marie-Josée Ifoku, Seth Kikuni et Floribert Anzuluni, ont demandé ce jeudi 16 novembre 2023, via un communiqué conjoint signé par eux, à la Commission électorale nationale indépendante (CENI) à organiser dans les prochaines 24 heures un nouveau cadre de concertation avec tous les candidats Président de la République.
Les neufs candidats postulant à la magistrature suprême estiment qu’aucun accord n’a été trouvé avec la centrale électorale sur plusieurs points, lors des concertations du lundi 13 novembre dernier avec la CENI à l’hôtel Hilton à Kinshasa, pour la tenue des élections, crédibles, démocratiques, transparentes et impériales le 20 décembre 2023, dans le respect des règles du jeu et des principes.
« La question de la fiabilité du fichier électoral reste toujours pendante, étant donné qu’il s’est ajouté le flou créé par l’opération de délivrance des duplicatas aux électeurs dont les cartes ne sont plus lisibles. En effet, cette opération confirme que le chiffre d’enrôlés de 43.955.181 annoncé par la CENI ne peut pas se vérifier, car plusieurs enrôlés, demandeurs de duplicatas ne trouvent pas leurs noms sur la base des données. Par ailleurs, il échet de noter que les éléments constitutifs d’un électeur dans un fichier électoral sont les données textuelles et biométrique , notamment, l’identité, la photo, l’iris, et l’empreinte digitale. Malheureusement, la récupération des omis ne se fait qu’avec les données textuelles dans les centres chargés de délivrer les duplicatas. La CENI a esquivé cette grave préoccupation soulevée par les candidats Président de la République », ont-ils écrit.
Ces neuf candidats refusent de renforcer le projet de Balkanisation du pays en admettant qu’une partie de l’électorat vivant dans les territoires occupés par les forces obscures soit privé de son droit fondamental d’élire et d’être dirigé par un président régulièrement élu.
« Il convient de relever, par ailleurs, qu’une partie de l’électorat vivant dans les territoires occupés par les forces obscures sera privé de son droit fondamental d’élire et d’être dirigé par un président régulièrement élu, avec pour conséquence la concrétisation facile et insidieuse de la Balkanisation ainsi que la privation de l’un ou l’autre candidat de la République d’un pourcentage important de son électorat qui aurait pu lui permettre de faire la différence », poursuivent-ils.
C’est pourquoi, ils soulignent leur détermination devant Dieu, la nation et l’histoire à prendre leur responsabilité, si la CENI ne répond pas favorablement à leur requête.


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