La Commission Défense et Sécurité de l’Assemblée nationale de la République Démocratique du Congo (RDC) a accordé un délai de 48 heures à cinq membres du gouvernement pour répondre aux préoccupations sur la situation sécuritaire dans l’Est du pays.
Ils sont attendus ce samedi 29 février pour fournir des éclaircissements sur les enjeux de cette guerre d’agression imposée par le Rwanda et ses alliés du M23.
Les membres concernés sont : le Vice-premier ministre et ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Jacquemain Shabani Lukoo ; le Vice-premier ministre et ministre de la Défense, Guy Kabombo Mwadiavimta ; la ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner ; le ministre des Finances, Doudou Roussel Fwamba Likunde ; et le Vice-ministre du Budget, Elysée Bokumwana.
Selon le député Rubens Mikindo Muhima, membre de la commission, l’objectif des auditions n’est pas de juger, mais de s’enquérir des réalités de la situation sécuritaire et humanitaire des populations civiles et des FARDC dans les zones touchées par l’agression rwandaise.
La Commission souhaite exercer ses prérogatives pour obtenir des réponses précises et rapides sur la gestion de cette crise.
La Commission travaille pour déposer un rapport avant l’ouverture de la session ordinaire de mars, en mettant l’accent sur l’urgence de mettre fin à cette guerre et en soutenant les efforts diplomatiques pour restaurer la paix dans l’Est du pays.