Arrivé à Mbujimayi, chef-lieu du Kasaï Oriental, le vendredi 24 décembre dernier, le Président de la République poursuit son séjour dans sa province d’origine. Ce dimanche 26 décembre 2021, le Chef de l’Etat et son épouse, accompagnés par le Gouverneur ad interim ont été accueillis avec des ovations par une foule immense à Kabeya Kamwanga, son territoire natal.
Félix Tshisekedi s’est d’abord dirigé à Mupompa, son village natal, où il a dit avoir été avec le leader et son Père, Dr Etienne Tshisekedi Wa Mulumba, de 1983 à 1984 en relégation.
Dans son allocution à Keena Nkuna, cité de Kabeya Kamwanga, Félix Tshisekedi a demandé publiquement pardon à ses frères et sœurs tout en les conviant à essuyer les larmes de leurs yeux. “Depuis mon élévation à la tête du Congo, c’est ma première visite au Kasaï Oriental. Je ne vous ai pas abandonnés, pardonnez-moi”, s’est exprimé le Garant de la Nation.
Le Chef de l’État a signifié à la population que depuis qu’il a pris le pouvoir, il s’est consacré à la lutte pour la stabilisation de l’est du pays où les ennemis du développement du Congo sèment terreur et désolation. “Le travail et le combat sont intenses. Le combat de développer notre pays et surtout notre province du Kasaï Oriental, victime de la politique d’abandon par tous les régimes, continue”, a-t-il révélé.
Le Président de la République Démocratique du Congo n’a pas mâché les mots en parlant des infrastructures routières. “Le Grand-Kasaï dans son ensemble n’a pas de routes. Il est enclavé. J’ai moi-même vu la dégradation de la route que j’ai empruntée en venant ici”, a-t-il dit.
Il a également révélé le plan du développement du pays à partir des territoires. “Ce plan consistera en la construction dans chaque territoire de notre pays, notamment des bâtiments administratifs, d’un hôpital général de référence moderne, construction des complexes scolaires”, a expliqué Félix Tshisekedi.
Ensuite, le Chef de l’État a accordé les audiences à quelques couches de la population à la Résidence de feu Étienne Tshisekedi, surnommée “Maison Blanche”.
Jude Kadima