Aujourd’hui 20 janvier 2025, la Confédération démocratique du travail (CDT) a exprimé, son opposition à la décision de la Première ministre, qui a demandé à son ministre du Travail de retirer l’arrêté portant réajustement du Salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG).
Willy Mutiya, secrétaire confédéral en charge des questions administratives de la CDT, a partagé cette information. Il estime que cette démarche illustre un manque de cohérence au sein du Gouvernement Suminwa. Selon lui, cette décision pourrait exacerber les tensions entre employeurs et travailleurs à travers le pays.
Mutiya souligne que le réajustement du SMIG, initialement prévu pour améliorer le pouvoir d’achat des travailleurs, est un engagement essentiel pour le bien-être des employés. Il craint que le retrait de cet arrêté n’entraîne une vague de mécontentement et de conflits sociaux, à un moment où le dialogue social devrait primer.
De nombreux observateurs partagent l’avis de la CDT, notant que cette décision risque de creuser davantage le fossé entre les aspirations des travailleurs et les décisions gouvernementales. Ils appellent à une concertation inclusive pour trouver une solution équilibrée, qui prenne en compte les préoccupations des deux parties.
Le Gouvernement, de son côté, n’a pas encore justifié cette volte-face, laissant place à diverses spéculations sur les motivations réelles derrière cette décision. Cette situation appelle à une gestion prudente pour éviter une crise sociale majeure, alors que le pays traverse déjà des défis économiques importants.
En conclusion, la CDT exhorte le Gouvernement à reconsidérer sa position et à maintenir le réajustement du SMIG, afin de préserver la stabilité sociale et économique du pays.