La vice-ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique (EPST), Aminata Namasia a lancé, au nom du ministre Tony Mwaba, ce lundi 8 mai 2023, les épreuves de hors session de l’Examen d’État édition 2023 au Complexe Scolaire Marie Immaculée dans la commune de Nsele, à Kinshasa.
Lors du lancement de ces épreuves, le ministre provincial de l’éducation de la ville province de Kinshasa, Charles Mbutamuntu Lwanga, a exprimé dans son discours, sa joie pour le fait que la hors session soit lancée dans la capitale, par la vice-ministre Aminata Namasia qui a représenté personnellement le ministre Tony Mwaba en mission de service à Londres.
« Nous sommes réconfortés que vous soyez déplacée personnellement pour lancer à Kinshasa ces épreuves dans un contexte particulier, surtout dans la province éducationnelle du plateau où nos enfants ont connu quelques perturbations suite aux conflits qui dérangent leur scolarité. Voilà pourquoi nous sommes très honorés de votre présence », a-t-il fait savoir.
Le ministre provincial de l’Éducation a souligné en outre que Kinshasa a enregistré cette année un nombre important de participants qui s’élève à 140.800 finalistes.
Pour sa part, la Vice-ministre de l’EPST Aminata Namasia a d’abord remercié le Président de la République pour avoir inscrit l’éducation parmi les priorités du pacte social de son premier quinquennat. Elle a conscientisé en suite les élèves finalistes et les différents intervenants à l’Examen d’État 2023 pour un bon déroulement des épreuves.
« Les épreuves hors session doivent être comprises comme une évaluation des connaissances et des compétences par tous les apprenants depuis le cycle préscolaire jusqu’à la fin du cycle secondaire. Je souhaite que les résultats qui en découleront, reflètent le niveau réel atteint par chaque candidat. Nous appelons donc chaque intervenant à plus de responsabilité et au respect strict du règlement général de l’Examen d’État », a déclaré la numéro deux de l’EPST.
Aminata Namasia a précisé aussi que les épreuves hors session sont perturbées dans les zones à conflits, préjudiciant des milliers d’élèves finalistes. Elle a rassuré que tout sera mis en œuvre pour les rattraper.
Juste après son discours de lancement, la vice-ministre a remis symboliquement les items aux finalistes et a visité quelques salles de classe, en compagnie du Directeur de cabinet adjoint ministre de l’EPST, du ministre provincial de l’Éducation, de l’Inspecteur Général de l’EPST et du Directeur national de la DINACOPE, pour encourager les élèves à faire des bons résultats.
Il sied de noter que la première étape de ces épreuves qui a commencé aujourd’hui par la dissertation a enregistré, cette année, 985.497 candidats contre 918.620 en 2022 dont 43,6% des filles, répartis dans 2.827 centres disséminés sur toute l’étendue du territoire national.
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