La première assemblée générale du Conseil supérieur de la magistrature s’est achevée ce jeudi 17 avril 2025.
Ouverte le 07 avril sous l’autorité du président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, elle s’est clôturée par l’intervention de la Première ministre, Judith Suminwa Tuluka.
Au cours de ces travaux, huit commissions ont examiné diverses situations liées aux magistrats. À l’issue de ces délibérations, la plénière a adopté à l’unanimité plusieurs résolutions visant à améliorer le fonctionnement de la justice en République démocratique du Congo.
Parmi les principales résolutions adoptées, il a été décidé que les magistrats utiliseront désormais des fanions officiels portant la mention « laisser passer magistrat ».
L’État s’engage à protéger le patrimoine immobilier du pouvoir judiciaire, à assurer la mobilité des chefs de juridiction et des offices de parquet, et à améliorer les conditions de travail ainsi que les salaires des magistrats. Il a également été convenu que les conditions de retraite seront revues à la hausse.
L’assemblée a validé la mise en œuvre de l’opération de bancarisation de la paie des magistrats. Tous les magistrats, civils et militaires, recevront une formation de base en informatique.
Chaque juridiction et chaque office disposeront d’une page Web hébergée sur le site du Conseil supérieur de la magistrature.
En parallèle, une cellule informatique sera créée au sein du Conseil, tandis que les documents judiciaires seront progressivement sécurisés par l’introduction du cachet électronique, en remplacement du cachet traditionnel.
Une commission spéciale sera chargée de rédiger des manuels de gestion des données numériques. Le projet de digitalisation des juridictions civiles et militaires sera poursuivi, et l’usage des réseaux sociaux par les magistrats sera désormais encadré par le Conseil.
En ce qui concerne le volet budgétaire et financier, la plénière a également adopté onze résolutions, toutes orientées vers une justice congolaise plus crédible, efficace et adaptée aux enjeux contemporains.