Tout comprendre de l’évolution du Programme de Désarmement, Démobilisation, Relèvement Communautaire et Stabilisation (PDDRC-S). Les sites de réinsertion économique et réintégration communautaire sont prêts et le processus engagé avec tous les groupes armés. La réponse nationale à la problématique est bien en place, a déclaré Patrick Muyaya sur son compte X.
Jeudi 21 mars 2024 à Kinshasa, le ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya et le coordonnateur national du PDDRC-S, ont tenu un briefing spécial à la Radiotélévision nationale Congolaise (RTNC).
« Le programme PDDRC-S est d’abord un programme de stabilisation, de paix, de cohésion sociale qui a regroupé tous les anciens programmes. Le Chef de l’État a voulu un programme national qui puisse s’occuper non seulement de la cohésion sociale, mais aussi de la transformation des conflits, du dialogue intercommunautaire (…) Il en a fait un programme qui s’occupe aussi de ramener l’autorité de l’État partout où elle manquait. Un programme chargé également des questions sécuritaires parce qu’il fait partie de ce qu’on a appelé la Réforme du secteur de sécurité », a déclaré Jean-Bosco Bahala, coordonnateur national du PDDRCS.
Selon Jean-Bosco Bahala, le PDDRC-S a pour objectif de s’occuper d’au moins 50 000 ex-combattants.
« Dans les statistiques que nous avons, le programme de Désarmement, Démobilisation, Relèvement Communautaire et Stabilisation avait initialement pour objectif de s’occuper d’au moins 50 000 ex-combattants. Parmi ceux qui ont manifesté un réel intérêt et ont été intégrés dans le programme, nous comptons environ 13 000 à 14 000 membres de groupes armés. En ce qui concerne la réintégration communautaire, nous suivons actuellement entre 4500 et 5000 personnes qui sont sur le point d’entrer dans le programme de réintégration sociale, de réintégration communautaire et de réinsertion économique afin d’apprendre des métiers», a déclaré le coordonnateur national du PDDRC-S, Jean-Bosco Bahala.
Et d’ajouter : « Aujourd’hui nous pouvons dénombrer moins de 100 groupes armés qui sont là. Beaucoup de groupes armés qui existaient sont demandeurs d’entrer dans le programme de désarmement. Ensuite nous avons repris contact avec les partenaires qui travaillent avec nous au niveau du gouvernement ».
Il sied de noter que des antennes du PDDRC-S sont en train d’être mises en place dans d’autres provinces où il y a des foyers de tensions à travers tout le pays.
Le Hautpanel