Le président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, reçoit vendredi 13 juin 2025, les représentants des ONGs des droits de l’Homme du Sud-Kivu.
Ces responsables, menés par Jean-Bosco Muhemeri, lui présentent leurs inquiétudes après l’arrêt du financement des activités liées à la justice transitionnelle.
Cette situation fait suite à la décision des États-Unis de suspendre leur aide au développement.
Depuis la rébellion du M23 et l’occupation rwandaise, la justice transitionnelle ne fonctionne plus. Les moniteurs de terrain se dispersent, et il devient difficile de récolter des données ou de faire du réseautage.
Jean-Bosco Muhemeri explique que les ONGs veulent reprendre leur travail, mais elles manquent de moyens financiers. Le gouvernement ne les soutient pas, alors qu’il devrait le faire à travers le ministère de tutelle.
Il demande l’aide de Vital Kamerhe pour pousser le gouvernement à financer de nouveau la justice transitionnelle et le travail des défenseurs des droits humains.
Vital Kamerhe accepte de soutenir cette démarche. Il propose aussi d’étendre cette action au Nord-Kivu et à l’Ituri, où les populations subissent aussi de graves violations des droits humains.
Enfin, il invite la Commission des droits de l’Homme de l’Assemblée nationale à collaborer avec ces ONGs pour garantir la continuité de la justice transitionnelle dans les zones touchées.