Les représentants des organismes du système des Nations Unies en République Démocratique du Congo, des bailleurs de fonds, des cadres de l’administration publique et des membres de la société civile ont validé vendredi 19 Février 2021 à Kinshasa, la revue annuelle du cadre de coopération des Nations Unies avec la RDC pour le développement durable 2020-2024.
Le coordonnateur résident du système des Nations Unions en RDC, David McLachlan-Karr a déclaré que ce cadre s’inscrit dans une nouvelle démarche du système de cette organisation qui avait été initiée suite à une résolution de l’Assemblée générale des Nations unies du 31juillet 2018, son repositionnement pour le développement appelé “réforme du développement”.
Ce repositionnement stratégique, a précisé le coordonnateur, se fait à travers la mise en place d’une nouvelle génération d’équipes de pays des Nations Unies, d’une redynamisation du rôle du système du coordonnateur résident, d’une refonte de l’approche régionale du financement, du système de développement ainsi que des meilleurs suivis et responsabilités pour les résultats à l’échelle du système. Il a fait savoir qu’étant conscient des défis de l’année 2020, son organisation les a déjà identifié à travers l’analyse des impacts socio-économique liée à la covid-19, à la suite de laquelle un plan de réponse aux problèmes multisectoriels d’urgences pour l’atténuation des impacts de la covid-19 (PMUAIC), ont été élaboré, de manière complémentaire.
“La RDC comme la plupart des pays africains avançait très lentement dans la mise en œuvre de l’agenda 2030 pour le développement et la crise pouvait ralentir davantage et menacer l’atteinte des Objectifs de développement durable (ODD)”, a déclaré McLachlan-Karr.
Il a déclaré que la décennie d’action telle que lancée par le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, à travers notamment l’action humaine des jeunes, media et la société civile est une nécessité à l’heure actuelle, en vue d’accélérer la cadence pour atteindre ces Objectifs.
David McLachlan-Karr a ajouté que l’action humaine constitue l’une des trois actions principales présentées par le secrétaire général à savoir, une action mondiale pour assurer un plus grand leadership avec plus de ressources et des solutions plus intelligentes des ODD.
«Pour cette première action, le système des Nations Unies et des institutions internationales doivent continuer le plaidoyer mondial, notamment à l’Union africaine en ce qui concerne le financement du développement et le transfert technologiques pour contribuer à l’accélération », a-t-il indiqué.
Il a affirmé que le secrétaire général entend mener une action au niveau national, à travers les provinces et les communautés en intégrant les transitions nécessaires dans les politiques, les budgets, les institutions et les cadres règlementaires des gouvernements, villes et autorités locales. Sur ce, les agences du système des Nations unies en RDC accompagnent ces entités dans la mise en place de ces reformes sur la question de gouvernance que de protection sociale dans tous les secteurs.
Le coordonnateur résident du système des Nations Unions en RDC, a félicité le ministre de la Coopération internationale et le ministère du plan pour leur leadership sur cette activité tout en remerciant les partenaires techniques ayant pris part à cet atelier.
Par ailleurs, les participants à l’atelier de validation sur la revue annuelle du cadre de coopération des Nations Unies pour le développement durable 2020-2024 ont formulé plusieurs recommandations notamment celles de ressortir systématiquement les données sur la mobilisation des ressources et sur l’exécution financière de l’UNSDCF (Cadre des Nations Unies pour la coopération pour le développement durable) et le SERP (Plan de Riposte Socio-Economique), de prévoir le plan de travail conjoint 2021 de l’équipe de pays des Nations unies, des actions contribuant au renforcement du système SERP ainsi que améliorer les parcelles de collaboration, de synergie et les interactions entre groupes et résultats.
Le Hautpanel