Le Front Commun pour le Congo (FCC) s’est de nouveau exprimé au sujet du processus électoral en cours en République Démocratique du Congo. Ce processus électoral qui a déjà vu terminer, les opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs à travers le pays, en dépit des contraintes financières, logistiques, sécuritaires évoquées par la CENI (Commission électorale nationale indépendante) et certains observateurs.
A cinq mois des élections législatives et présidentielle, la position qu’avait prise le FCC de l’ancien président Joseph Kabila semble être intacte. En effet, si certains partis politiques de l’opposition dont Ensemble pour la République de Moise Katumbi et Envol de Delly Sesanga sont plus que déterminés à aller aux élections malgré leurs désaccords sur le processus électoral de la CENI, la plateforme FCC a réitéré sa position de ne pas participer aux élections sans que ses préalables ne soient rencontrés.
« Le FCC de Joseph Kabila a réitéré sa position de ne pas participer aux élections sans que ses préalables démocratiques de base et/ou de tout état de droit, longtemps exprimés par lui, ne soient rencontrés». C’était mardi 4 juillet 2023 au cours d’un échange avec Bernard Quintin, directeur adjoint Afrique de l’Union européenne, en présence de Jean-Marc Châtaigner, Ambassadeur de l’UE en RDC.
« Nous voulons une recomposition de la cour constitutionnelle, d’une CENI consensuelle et inclusive, d’une loi électorale revisitée, d’un audit externe fiable et opposable du fichier électoral ainsi que du respect des délais constitutionnels », a dit un responsable de la plateforme FCC dans des propos rapportés par le journaliste Stanis Bujakera.
A noter que le FCC s’est réjoui de l’unité de vue sur le processus de toute l’opposition qui rejoint son alerte moult fois répétée.
Cette déclaration de la famille politique de Joseph Kabila intervient après la consultation, il y a quelques jours, de l’ancien président de la République, mettant ainsi un terme à son silence de plusieurs dizaines de mois depuis qu’il a quitté le pouvoir suite à la première passation démocratique du pouvoir en RDC à son successeur Félix Tshisekedi en 2019.
Gracieux Bazege