Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) contredisent catégoriquement les récentes déclarations de Vital Kamerhe, président de l’Assemblée nationale, au sujet d’un supposé massacre à Moba, dans la province du Tanganyika.
Dans une déclaration ferme faite lundi 16 juin 2025, le porte-parole de l’armée, le général de brigade Sylvain Ekenge, affirme que « l’information sur le prétendu massacre de 318 personnes rendue publique sans vérification est fausse et dénuée de tout fondement ».
Il ajoute que les FARDC contrôlent totalement la situation à Moba et que la population locale ne fait état d’aucun massacre d’une telle ampleur.
Selon les sources militaires, aucune enquête indépendante ou constat officiel ne vient étayer les chiffres avancés par le président de l’Assemblée nationale.
Cette sortie médiatique des FARDC soulève des questions sur la responsabilité des autorités publiques dans la diffusion d’informations sensibles, surtout dans un contexte sécuritaire fragile où les rumeurs peuvent attiser des tensions déjà vives.
La hiérarchie militaire invite ainsi les responsables politiques à faire preuve de prudence et de vérification avant toute communication publique sur des sujets aussi graves, afin de ne pas semer la panique ni ternir l’image des institutions nationales.
Alors que la région de Moba reste sous haute surveillance, l’armée appelle au calme et assure qu’elle poursuit ses opérations pour sécuriser l’ensemble du territoire.