Des informations circulent sur une possible tentative de corruption dans le cadre de la motion initiée contre le président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe.
Selon certaines sources, un quartier général aurait été installé à l’hôtel Everest, chambre 201, où des députés signataires recevraient chacun une somme de 2.500 dollars.
Si ces faits sont avérés, ils posent un sérieux problème de crédibilité et d’éthique dans la gestion des affaires publiques.
Une motion parlementaire est censée être un acte démocratique et citoyen, basé sur des arguments politiques et non sur des transactions financières.
En visant directement Vital Kamerhe, figure importante de l’espace Swahili, cette démarche est perçue par certains comme une tentative de marginalisation régionale.
Elle risque également d’alimenter un sentiment d’exclusion, particulièrement dans l’Est du pays, et de fragiliser encore davantage l’unité nationale.
De telles pratiques donnent l’image d’une démocratie instrumentalisée, où la représentativité se monnaie au lieu de se mériter.
Face à cette situation, plusieurs voix appellent à la vigilance et à la mobilisation citoyenne, dans le respect de la vérité et de la dignité.
La République, rappellent-elles, ne doit pas être vendue au plus offrant. Elle doit être défendue avec fermeté.