La Pologne a été la cible de sept (7) drones russes dans la nuit de mardi à mercredi 10 sept 2025, ce qui a entraîné la demande d’activation de l’Article 4 du traité de l’OTAN.
Cette disposition prévoit des consultations entre alliés lorsqu’un pays membre estime sa sécurité menacée.
Le Premier ministre polonais, Donald Tusk, a confirmé que plusieurs drones hostiles ont été abattus et que dix-neuf violations de l’espace aérien ont été identifiées.
Une maison a été endommagée, mais aucune victime n’est à déplorer pour l’instant. Des avions F-35 néerlandais ont participé à l’opération de défense.
Selon la cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, cette incursion semble être un acte intentionnel de la Russie, et non une erreur.
Le commissaire européen à la Défense, Andrius Kubilius, a insisté sur l’urgence de renforcer la surveillance le long de la frontière est de l’UE avec un « mur de drones ».
Plusieurs dirigeants européens ont condamné l’incident, le qualifiant de grave et inacceptable. Emmanuel Macron, Antonio Tajani, Ulf Kristersson et Edgars Rinkevics ont exprimé leur soutien à la Pologne et appelé à une réaction coordonnée des pays de l’OTAN.
Le Premier ministre tchèque Petr Fiala estime que cette attaque est un test des capacités de défense de l’Alliance.
La Russie a nié ces accusations, déclarant que Varsovie n’a fourni aucune preuve de l’origine des drones. Le chargé d’affaires russe en Pologne a été convoqué au ministère polonais des Affaires étrangères pour clarification.
Cette situation rappelle que la guerre en Ukraine a des répercussions directes sur la sécurité européenne et souligne l’importance de la solidarité entre les alliés de l’OTAN face à toute provocation.