La République démocratique du Congo réaffirme que la paix est la condition essentielle pour tout développement et toute coopération régionale.
Face à l’insécurité persistante à l’Est du pays et aux tensions autour du Processus de Washington, le gouvernement a clarifié sa position.
Mercredi 8 octobre 2025, le ministre de la Communication, Patrick Muyaya, a rappelé que le président Félix Tshisekedi privilégie la stabilité et la souveraineté nationale avant de signer tout accord international.
« Aucun développement durable ne peut exister sans la paix et la sécurité sur tout le territoire », a-t-il souligné.
Le ministre a précisé que la RDC n’a pas refusé de coopérer, mais qu’elle agit de manière responsable et cohérente : la stabilité passe avant l’intégration économique.
Il a également rappelé que le pays entend jouer un rôle actif au Conseil de sécurité de l’ONU pour renforcer la justice post-conflit, mieux gérer les ressources naturelles et améliorer les opérations de maintien de la paix.
Selon Patrick Muyaya, la RDC agit selon ses propres priorités et non sous pression extérieure. La paix ne peut être imposée, elle doit être construite avec des bases solides, en mettant fin aux violences et aux ingérences.
Le président Tshisekedi place donc la paix au cœur de sa diplomatie. Tant que l’Est du pays ne sera pas sécurisé, toute politique de développement ou d’intégration régionale restera fragile.