Ce lundi 13 octobre 2025, marque une journée charnière au Proche-Orient. Après plusieurs semaines de tensions et de violences, une libération importante d’otages a eu lieu ce matin : sept personnes ont été libérées à l’aube, suivies de treize autres dans la matinée, sous l’égide de la Croix-Rouge.
En parallèle, Israël a commencé à relâcher des centaines de prisonniers palestiniens, certains accueillis à Ramallah dans une atmosphère de soulagement et de joie, d’autres transférés en Égypte pour des raisons de sécurité.
Cependant, la situation reste fragile : sur les vingt-huit dépouilles d’otages mortes promises par le Hamas, seules quatre ont été restituées, provoquant la colère des familles et accentuant la méfiance envers le groupe.
Au cœur de cette journée, le président américain Donald Trump s’est rendu à Jérusalem. Devant la Knesset, il a prononcé un long discours où il a promis de « rétablir stabilité, dignité et développement » à Gaza et assuré que « les enfants y connaîtront enfin la vie meilleure qu’ils méritent ».
Trump a souligné que Gaza serait démilitarisée et s’est ensuite envolé vers Charm el-Cheikh, en Égypte, pour un sommet consacré à la paix dans la région. L’Iran a finalement choisi de ne pas participer à cette rencontre.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a salué cette trêve, la qualifiant d’« extraordinaire » et porteuse d’espoir, soulignant que la réalisation de la paix au Proche-Orient pourrait inspirer d’autres régions en conflit, y compris l’Ukraine.
Cette journée illustre à la fois un soulagement réel pour les familles des otages et une paix encore fragile, dont le succès dépendra de la coopération internationale et de la volonté des parties en conflit de respecter leurs engagements.
Le Hautpanel