Dans la soirée du samedi 18 octobre 2025, l’armée congolaise a mené des frappes aériennes sur plusieurs positions du mouvement rebelle AFC-M23 dans le territoire de Walikale, au Nord-Kivu.
Selon des sources locales, les avions de chasse Sukhoi SU-25 ont ciblé les localités de Mpeti et Buhaya. Des témoins rapportent de fortes explosions et des bombardements intenses, qui auraient duré plusieurs minutes.
Ces frappes seraient une réponse aux récentes attaques du M23 contre les forces loyalistes dans les territoires de Masisi et Rutshuru.
Pour l’instant, aucun bilan officiel n’a été publié, mais certaines sources évoquent des pertes dans les rangs rebelles et la destruction de plusieurs infrastructures.
Le président du M23 a dénoncé ces frappes comme une « agression injustifiée » et une « violation du cessez-le-feu », accusant Kinshasa de privilégier la guerre plutôt que le dialogue.
Le porte-parole militaire du M23 affirme que des zones habitées ont été touchées, sans fournir de preuves indépendantes.
Cette opération intervient dans un contexte déjà tendu, avec des combats récents entre les FARDC, le M23 et d’autres groupes armés dans la province.
Le gouvernement congolais accuse le Rwanda de soutenir le M23 et réaffirme sa volonté de restaurer l’autorité de l’État dans toute la région.
Alors que les négociations de paix semblent au point mort, plusieurs observateurs craignent une intensification des combats, aggravant la crise humanitaire qui touche déjà les habitants du Nord-Kivu.
Le Hautpanel