Le gouvernement espagnol a vivement réagi aux menaces de Donald Trump concernant de nouveaux droits de douane contre l’Espagne si le pays n’augmente pas ses dépenses de défense.
La vice-Première ministre, Yolanda Díaz, a expliqué que ces mesures coûteraient cher aux citoyens américains.
« La balance commerciale entre l’Espagne et les États-Unis est déficitaire, donc ces taxes nuiraient aux Américains », a-t-elle déclaré.
Trump s’était plaint que l’Espagne n’avait pas porté ses dépenses de défense à 5 % du PIB. Díaz a souligné que « ce sont les Espagnols qui décident pour leur pays, nous ne sommes pas un protectorat ».
De son côté, le ministre des Affaires étrangères, José Manuel Albares, a rappelé que l’Espagne reste un allié fiable de l’OTAN et contribue activement à la sécurité en Europe de l’Est.
Enfin, la ministre de la Science, Diana Morant, a relativisé les déclarations de Trump, rappelant qu’il s’était montré cordial lors de sa dernière rencontre avec le Premier ministre Pedro Sánchez.
Le Hautpanel