Le Gouvernement congolais exprime sa vive inquiétude face aux crises institutionnelles qui secouent certaines assemblées provinciales.
Cette question a été au cœur des discussions lors du Conseil des ministres, tenu vendredi 24 octobre 2025, à Kinshasa sous la présidence du Chef de l’État.
La vice-ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, en charge du dossier, a annoncé la mise en place de mesures visant à rétablir l’ordre et à garantir la paix au sein des institutions provinciales.
« Nous constatons la résurgence de crises dans certaines provinces, avec un risque de propagation à d’autres. Les provinces concernées incluent notamment le Mai-Ndombe, la Lomami et le Kwango », a indiqué Patrick Muyaya, porte-parole du Gouvernement, lors de la lecture du compte rendu du Conseil.
Selon lui, les causes de ces tensions sont variées. Dans certains cas, elles sont liées à des problèmes de gouvernance et aux mécanismes de fonctionnement des assemblées provinciales, notamment le contrôle parlementaire exercé sur les exécutifs provinciaux.
Dans d’autres, des rapports de services soulignent l’influence de certains leaders politiques et chefs de partis, qui depuis Kinshasa, tentent de contrôler certaines provinces.
Face à cette situation, le ministère de l’Intérieur prévoit de réunir tous les chefs de partis politiques afin de les inviter à privilégier la stabilité et le bon fonctionnement des institutions provinciales, surtout en cette période critique où le pays est confronté à une crise sécuritaire dans sa partie orientale.
Le Gouvernement insiste sur la nécessité de préserver l’ordre et la sérénité dans les institutions provinciales pour assurer la paix et la cohésion nationale.
