Le ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévoyance sociale, Dr Roger Kamba, a présidé ce jeudi 6 novembre 2025, la rencontre avec la première cohorte du futur service national d’urgences “Étoile Bleue”, une initiative présentée comme un tournant majeur pour la gestion des secours médicaux dans le pays.
Selon un communiqué du ministère, cette rencontre marque le démarrage officiel du programme de formation des agents qui constitueront le premier noyau du dispositif.
Conçu pour coordonner les interventions médicales d’urgence sur l’ensemble du territoire, Étoile Bleue ambitionne de combler un vide longtemps constaté dans le système de santé congolais : l’absence d’une structure nationale de secours rapide, efficace et intégrée.
« Vous êtes les pionniers d’un changement attendu depuis longtemps, ceux qui poseront les fondations d’un service d’urgence professionnel et coordonné », a déclaré le Dr. Roger Kamba à l’intention des agents avant leur départ en formation.
Composée de 65 agents sur les 200 prévus, cette première cohorte quittera Kinshasa ce samedi pour suivre une formation intensive d’un mois, axée sur la gestion des urgences, la coordination logistique et l’utilisation d’équipements modernes conformes aux standards internationaux.
Le programme prévoit également la mise à disposition d’un premier lot de 150 ambulances, 150 motos médicalisées et kits de réanimation, destinés à couvrir aussi bien les zones urbaines que rurales.
Baptisé sous la devise “Urgence, Secours”, Étoile Bleue entend réduire les délais d’intervention et garantir une prise en charge rapide des patients, notamment dans les provinces éloignées.
Cette initiative s’inscrit dans la refondation du secteur sanitaire prônée par le gouvernement, avec pour objectif de moderniser les services de santé publique et d’instaurer une culture de la réactivité face aux urgences.
Si la mise en œuvre complète du dispositif nécessitera encore plusieurs étapes dont la création d’antennes régionales et d’un Centre national de coordination des urgences, les autorités y voient déjà un signal fort d’engagement envers la population.
