La tension reste palpable à Goma, dans l’est de la République démocratique du Congo, après la déclaration du mouvement armé M23.
Le vendredi 14 novembre 2025, le Président Félix Tshisekedi avait appelé son gouvernement à préparer la réouverture humanitaire de l’aéroport de Goma, fermé depuis plusieurs semaines en raison de la situation sécuritaire.
Cependant, le M23, via son antenne médiatique l’AFC, a rapidement réagi pour affirmer que « l’aéroport de Goma pourra et sera rouvert uniquement par l’AFC/M23, et non par Monsieur Tshisekedi Tshilombo ».
Cette déclaration marque un défi direct à l’autorité présidentielle et illustre le contrôle effectif que le groupe armé exerce sur cette zone stratégique.
Les humanitaires et les compagnies aériennes suivent de près la situation, car la réouverture de l’aéroport est cruciale pour la livraison de l’aide et le transport des populations affectées.
La communauté internationale appelle à la prudence et à la recherche de solutions diplomatiques pour éviter toute escalade dans la région.
Cette tension souligne également les limites du gouvernement congolais dans l’est du pays, où plusieurs territoires restent sous l’influence de groupes armés, malgré les efforts de l’État pour restaurer son autorité.
La situation reste incertaine et pourrait avoir des conséquences humanitaires majeures si aucun accord n’est trouvé entre le gouvernement et le M23.
Le Hautpanel
