Depuis la signature de l’accord de paix de Washington le jeudi 4 décembre 2025, sous l’égide du Président américain et de témoins internationaux, la paix semble déjà compromise dans l’est de la République démocratique du Congo.
L’armée rwandaise, soutenue par ses alliés de l’AFC/M23, multiplie les bombardements d’artillerie depuis Bugarama au Rwanda, ciblant des localités congolaises densément peuplées sur l’axe Kamanyola-Uvira, dans la plaine de la Ruzizi.
Ces attaques ont fait de nombreuses victimes civiles et détruit des infrastructures essentielles, notamment des écoles, des centres de santé et des habitations.
Selon le communiqué du Général-major Ekene Bomusa Efomi Sylvain, ces actions constituent des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité, révélant la volonté de Kigali de défier la communauté internationale et de saboter le processus de paix.
Les Forces armées de la RDC ont condamné ces actes et réaffirmé leur détermination à protéger les populations locales, « quoi qu’il en coûte », promettant de lutter jusqu’au sacrifice suprême contre ces velléités bellicistes et criminelles.
La situation reste donc extrêmement préoccupante, et l’appel à la vigilance et à l’action internationale est plus que jamais nécessaire pour éviter une escalade humanitaire dans la région.
