Le Premier Ministre britannique , Boris Johnson a annoncé ce vendredi 16 Octobre 2020, dans une correspondance adressée aux britanniques, que le Royaume -Uni se prépare à une alternative dès le 01 janvier 2021, date de la fin de la transition avec l’Union Européenne (UE) sur le Brexit.
« Et comme nous n’avons que dix semaines avant la fin de la période de transition, le 1er janvier, je dois porter un jugement sur l’issue probable et nous préparer tous. Et étant donné qu’ils ont refusé de négocier sérieusement pendant une grande partie des derniers mois, et étant donné que ce sommet semble explicitement exclure un accord à la canadienne, j’ai conclu que nous devrions nous préparer pour le 1er janvier avec des arrangements qui ressemblent davantage à L’Australie est basée sur les principes simples du libre-échange mondial», lit-on dans la correspondance publiée ce vendredi 16 octobre par Boris Johnson.
La position du Royaume-Uni est désormais claire, les négociations commerciales sur le Brexit sont effectivement terminées .
“En ce qui nous concerne, les négociations commerciales sont terminées. L’UE les a effectivement mis fin et ce n’est que si l’UE change fondamentalement de position que cela vaudra la peine d’en parler”, a déclaré vendredi le porte-parole officiel du Premier ministre Boris Johnson aux journalistes.
L’UE doit désormais revoir sa position pour que ces négociations continuent , même si, le négociateur en chef de l’UE, Michel Barnier, a proposé de venir à Londres la semaine prochaine pour poursuivre les négociations.
“C’est désormais à l’UE. Elle peut soit changer fondamentalement de position, soit partir aux conditions australiennes, en vertu desquelles nous prospérerons”, a poursuivi le porte-parole de Boris Johnson.
L’UE et le Royaume-Uni ne se sont pas mis d’accord sur des domaines clés tels que la pêche et les règles de concurrence.
Pour Boris Johnson, l’UE veut contrôler la législation sur les termes de négociations, la pêche, ce qui est évidemment inacceptable pour un pays indépendant, comme le Royaume -Uni.
« Nous avons quitté l’UE le 31 janvier et nous avons rempli le plus grand mandat démocratique de l’histoire de ce pays. Et depuis lors, nous sommes dans une période de transition obéissant au droit de l’UE, payant nos cotisations en tant que membre sans droit de vote en travaillant sur la future relation que nous espérons entretenir avec nos amis et partenaires à partir de janvier. Et dès le départ, nous étions tout à fait clair que nous ne voulions rien de plus compliqué qu’une relation à la canadienne, basée sur l’amitié et le libre-échange».
« À en juger par le dernier sommet européen de Bruxelles qui ne fonctionnera pas pour nos partenaires européens. Ils veulent pouvoir continuer à contrôler notre liberté législative, nos pêcheries, d’une manière qui est évidemment inacceptable pour un pays indépendant», a souligné Boris Johnson.
Pour remédier à toute cette situation, le Premier Ministre britannique Boris Johnson, a engagé son pays sur la voie de l’alternance, tout en ouvrant une porte aux discussions avec l’UE sur les aspects où des progrès ont été réalisés.
«Le moment est venu pour nos entreprises de se préparer, pour les transporteurs de se préparer et pour les voyageurs de se préparer. Et bien sûr, nous sommes disposés à discuter des aspects pratiques avec nos amis, là où beaucoup de progrès ont déjà été réalisés, soit dit en passant, sur des questions telles que la sécurité sociale, l’aviation, la coopération nucléaire, etc».
Boris Johnson, a regretté que les anciens partenaires de l’UE n’ont pas répondu favorablement aux conditions du Royaume-Uni.
«Mais quelle qu’en soit la raison, il ressort clairement du sommet qu’après 45 ans d’adhésion, ils ne sont pas disposés à moins d’un changement fondamental d’approche à offrir à ce pays les mêmes conditions que le Canada».
Le Hautpanel