Le vaccin Oxford / AstraZeneca s’est montré moins efficace pour prévenir des cas légers et modérés de la souche de coronavirus sud-africain, ont déclaré dans un communiqué ce dimanche 07 février 2021, des chercheurs d’Afrique du Sud et du Royaume-Uni .
L’Université de Witwatersrand, Johannesburg, qui a mené l’essai, a déclaré dans un communiqué que le vaccin “fournit une protection minimale contre une infection à Covid-19 légère à modérée” de la variante.
L’unité de recherche Wits Vaccines and Infectious Diseases Analytics (VIDA), qui dirige l’essai du vaccin Oxford Covid-19 en Afrique du Sud, a annoncé des résultats.
Dans une analyse, soumise sous forme de pré-impression avant la publication d’un examen par les pairs, un schéma à deux doses du vaccin ChAdOx1 nCoV-19 offre une protection minimale contre l’infection légère à modérée par COVID-19 du variant de coronavirus B.1.351 identifié pour la première fois dans l’Afrique du Sud à la mi-novembre 2020.
L’efficacité contre une infection sévère au COVID-19 de cette variante n’a pas été évaluée. Les analyses soumises dans la pré-impression montrent que le vaccin avait une efficacité élevée contre les variantes originales du coronavirus non B.1.351 en Afrique du Sud.
Des chercheurs d’Afrique du Sud et du Royaume-Uni ont constaté que la neutralisation virale par des sérums induite par le vaccin contre le coronavirus ChAdOx1 nCoV-19 contre le variant de coronavirus B.1.351 était considérablement réduite par rapport à la souche “originale ” du coronavirus.
Ces premières données, qui seront soumises à un examen scientifique par les pairs, semblent confirmer l’observation théorique selon laquelle les mutations du virus observées en Afrique du Sud permettront une transmission continue du virus dans les populations vaccinées, comme cela a été récemment rapporté chez les personnes ayant déjà été infectées.
Par ailleurs, cette étude portant sur environ 2000 volontaires dont l’âge médian était de 31 ans, une maladie bénigne a été définie comme au moins un symptôme du COVID-19. La protection contre la maladie modérée à sévère, l’hospitalisation ou le décès n’a pas pu être évaluée dans cette étude car la population cible était à faible risque.
Des travaux sont déjà en cours à l’Université d’Oxford et en collaboration avec des partenaires pour produire une 2 ème génération du vaccin qui a été adaptée pour cibler des variantes du coronavirus avec des mutations similaires à B.1.351, si cela s’avère nécessaire.
Le Hautpanel