Dans un communiqué rendu publique ce mardi 06 juillet 2021, le ministère des Affaires étrangères de l’Éthiopie a fait savoir que l’Éthiopie rejette l’ingérence importune de la Ligue des États arabes sur la question du Grand Barrage de la Renaissance Éthiopienne (GERD) après la présentation par la Ligue d’une lettre au Conseil de sécurité des Nations Unies et à l’Assemblée générale des Nations Unies pour intervenir dans cette affaire.
Le Vice-Premier Ministre et Ministre des affaires étrangères de l’Éthiopie, S.E. Demeke Mekonnnen a adressé une lettre au président du Conseil de sécurité des Nations unies (CSNU) ce lundi (05 juillet) indiquant que son pays est déçu par la Ligue arabe pour s’être adressé à l’ONU sur une question qui ne relève pas de sa compétence.
La Ligue des États arabes a une réputation pour son soutien inconditionnel à toute revendication que l’Égypte a présentée sur la question du Nil, ajoute la lettre.
L’approche suivie par la Ligue risque de saper les relations amicales et coopératives entre l’Union Africaine et la Ligue arabe depuis que la négociation trilatérale sur le GERD est en cours sous l’égide de l’Union Africaine (UA), précise la lettre.
Le patron de la diplomatie éthiopienne note que l’UA, en tant qu’organisation commune pour l’Éthiopie, l’Égypte et le Soudan, offre à la tripartite une plateforme pour négocier et atteindre un résultat gagnant-gagnant guidé par la conviction de trouver des ′′ solutions africaines aux défis de l’Afrique.”
Le ministre des affaires étrangères de l’Éthiopie, Demeke indique dans sa lettre que l’Éthiopie s’engage de bonne foi dans les négociations trilatérales et continue son plus grand engagement à faire du processus dirigé par l’UA un succès et demande aux deux pays riverains inférieurs du Nil de rester fidèles aux dirigeants africains en cours dirigés par l’Union africaine la négociation.
L’Éthiopie réitère également sa demande à la communauté internationale d’encourager l’Égypte et le Soudan à respecter les principes reconnus du droit international sur l’utilisation des ressources en eau transfrontières.
Le Hautpanel