Le président biélorusse, Alexander Loukashenko a proposé ce lundi 17 août 2020, un plan de sortie de crise face aux manifestations de masse qui s’amplifient au jour le jour pour réclamer son départ du pouvoir.
Alexander Loukashenko, a déclaré l’influenceraient, qu’il serait prêt à abandonner le pouvoir si un référendum le demandait et qu’il ne cederait pas son pouvoir sous pression de la rue.
«Nous soumettrons les changements à un référendum et je céderai mes pouvoirs constitutionnels. Mais pas sous la pression ou à cause de la rue », a-t-il déclaré, selon l’agence de presse officielle Belta. «Oui, je ne suis pas un saint. Vous connaissez mon côté dur. Je ne suis pas éternel. Mais si vous faites tomber le premier président, vous entraînerez les pays voisins et tout le reste.»
Il a également proposé un amendement constitutionnel, qui est peu susceptible de pacifier les manifestants.
La chef de l’opposition Biélorusse, Sviatlana Tsikhanouskaya, qui a quitté le pays après que Loukachenko a été déclaré vainqueur de la présidentielle, a déclaré qu’elle était prête à assumer la gestion du pays, avant d’appeler la sécurité et la police à changer de camp.
«Je suis prête à assumer mes responsabilités et à agir en tant que leader national pendant cette période», a-t-elle déclaré.
La contestation ne tombe pas depuis la réélection de Loukachenko à la Présidence avec 80% des voix. C’est pourquoi, Tsikhanouskaya a appelé à l’élaboration d’un cadre juridique pour une nouvelle élection présidentielle. Selon les résultats officiels, Loukachenko a été réélu
Cette vive contestation des Biélorusses de a réélection d’Alexander Loukachenko, n’a pas laissé la communauté internationale indifférente. Elle a condamné la répression de la police aux manifestations.
Certains responsables américains et de l’Union européenne craignent que la Russie se serve de ce mecontentement de la population Biélorusse pour intervenir.
«La possibilité d’une intervention militaire russe si Loukachenko est enlevé ou ne peut pas rétablir l’ordre est très réelle», avait tweeté le sénateur américain Marco Rubio, Membre de la commission sénatoriale des relations extérieures.
Signalons également que le Président russe Vladmir Poutine s’est dit prêt à accorder de l’aide militaire à son homologue Biélorusse.
Le Hautpanel